Lettrines ArboSciences

Sentiment

Souffrance (Sogyal Rinpoché, juillet 2021)

Samsara

Le samsara est le cycle incontrôlé des naissances & des morts, dans lequel tous les êtres sensibles, menés par leurs actions maladroites & leurs émotions destructrices, perpétuent leur propre souffrance. Le nirvana est un état au-delà de la souffrance : la réalisation de la vérité ultime, l'état de bouddha (la réalisation de soi).

Dilgo Khyentsé Rinpoché ("Rinpoché" signifie "Précieux" en tibétain Tibet) dit : "Lorsque la nature de l'esprit est reconnue, c'est le nirvana; lorsqu'elle est obscurcie par l'illusion, c'est le samsara".

L'obsession d'améliorer nos conditions matérielles, détermine notre comportement, laquelle peut devenir une fin en soi & une distraction dénuée de sens. La société moderne apparaît comme une célébration de tout ce qui nous éloigne de la vérité, nous empêche de vivre pour cette vérité & nous décourage de seulement croire à son existence.

Ce samsara moderne _que les bouddhistes appellent aussi l'"océan de souffrance"_ entretient & favorise en nous angoisse & dépression, dont il se nourrit en retour.

"Je pense parfois que le plus grand accomplissement de la culture moderne est la publicité remarquable qu'elle fait pour le samsara & ses distractions stériles", Tibétain Tibet Sogyal Rynpoché.

"Hypnotisés par l'infini variétés des perceptions, les êtres errent & se perdent sans fin dans le cercle vicieux du samsara", maître tibétain Tibet du XVIIIe siècle, Jigmé Lingpa.

Empathie (Ursule Mayor, juillet 2022)

Ecouter l'autre en reconnaissant tacitement (sous-entendu) ou verbalement que son ressenti est aussi valide & digne de respect que le vôtre.

L'Ombre & la Lumière (Didier Weiss & Alain Eskenazi, juillet 2022)

Alain : "Que les nuages (stress, traumatisme) soient fins & légers, sombres & épais, le ciel est toujours là en arrière plan ?"

Didier : "Au lieu de parler du ciel comme d'une couleur bleue, parlons-en comme d'une lumière, ébouissante lorsqu'il n'y a pas de nuages.
Quand les nuages sont très sombres, la lumière est atténuée, mais c'est toujours elle qui permet de les discerner. Sinon le ciel serait tout noir et l'on ne verrait rien du tout.
Les nuages n'ont aucunement besoin de disparaître pour que l'on reconnaisse que la lumière est toujours présente, qu'elle n'a jamais cessé d'être là."

Désidentification (Malo Aguettant, août 2022)

Vous êtes-vous jamais posé la question : à partir de quoi est-ce que j'éprouve parfois une sentiment de manque, une impression que quelque chose pourrait être ajouté à ce qui est déjà là ?

Il ne s'agit pas là d'un manque ordinaire, comme celui de nourriture ou d'affection, de reconnaissance ou de pouvoir, mais quelque chose qui semble se dérober (s'effondrer, s'écrouler) sans cesse devant nous tout au long de notre vie, précisément parce qu'il ne s'agit pas d'un objet matériel ni même symbolique.

Nous passons notre vie à nous limiter (en nous créant des manques illusoires) alors que notre nature profonde, elle, est illimitée.