Théorie de l'antigravitation (15 février 1958, France)

Théorie de l'antigravitation selon Marcel Pagès (15 février 1958, France)
Champ de gravitation
Rayonnement cosmique gravifique
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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Champ de gravitation

On peut considérer le vide cosmique comme un substratum physique et non comme une abstraction géométrique.

Considérons donc ce substratum comme un gaz ultra-fin, c'est-à-dire dont les molécules ( ?) soient immatérielles et constituées d'énergie.

Dans un gaz, il existe une tendance à l'expansion causée par le choc des molécules animées d'une certaine vitesse, c'est-à-dire d'énergie. La pression d'un gaz est fonction de sa température, c'est-à-dire de son énergie qui est entretenue grâce à un échange de radiations thermiques avec l'extérieur.

Si les radiations centripètes (qui poussent vers l'intérieur) sont moindres que les centrifuges (qui pousent vers l'extérieur), il y a refroidissement, dans le cas contraire réchauffement. Dans le premier cas, la pression diminuera jusqu'à devenir nulle et dans le second cas la tendance à la dilatation ??? augmentera.

On appelle donc état positif la tendance à l'expansion et état négatif la tendance à la contraction. Analogie : Ces définitions peuvent permettre de se faire une idée de l'espace cosmique.

Lors de la conférence mondiale sur la gravitation tenue aux Etats-Unis en janvier 1957, un exposé de M. Joël E. Fisher retint l'attention des auditeurs, et ce technicien ne fit que développer une expérience au cours de laquelle il utilisa deux disques en acier qu'il soumit à un champ magnétique tournant et dont il tira un effet antigravitationnel.

Cet exposé intéressa particulièrement M. Igor Sikorsky, le célèbre ingénieur aéronautique qui vit dans cette découverte d'énormes possibilités à venir.

Or, ce que le physicien Fisher a décrit dans son exposé a été réalisé, en fait par un chercheur français depuis 1921.

Si dans une pièce vous disposez plusieurs diapasons identiques et que vous fassiez vibrer l'un de ceux-ci, ce dernier devenu excitateur, fera vibrer, par résonance, tous les autres sans que vous y touchiez.

C'est le même phénomène qui fera vibrer une casserole dans une cuisine pour une note _toujours la même_ émise par l'orchestre entendu grâce au poste de radio placé sur le buffet de ladite cuisine.

Or, il se trouve que si nous calculons les dimensions de l'électron, élément de base de toute matière, nous constatons qu'elles correspondent exactement à la radiation minima cosmique _longueur d'onde minimum_ il y aurait donc résonance possible.

Rayonnement cosmique gravifique

Un rayon lumineux heurtant une surface métallique, qui est un obstacle à sa propagation, se réfléchira sur cette surface en exerçant une pression de radiation de 1/2 milligramme par mètre carré de surface métallique et l'énergie distribuée sera, elle, de l'ordre de 1 cheval par mètre carré.

Ce dessin du docteur Pagès montre, selon lui, l'identité des phénomènes archimédiens touchant un bouchon de liège dans l'eau et un corps gravitant.

Le bouchon subit la répulsion de la terre vers l'air, de moindre densité (plus léger ou moins de matière au mètre carré).

Inversement, le corps gravitant subit la répulsion spatiale du substratum (le cosmos) à haute densité (due aux vents solaires et autres rayonnements cosmiques), vers la terre, autour de laquelle règne une densité moindre.

Dans "Le Figaro Littéraire" du 18 janvier 1958, Maurice Allais observe les oscillations de son pendule lors d'une éclipse totale du Soleil.

"Tout se passait comme si la Lune avait constitué un écran pour la gravitation". La Lune a joué pendant la seule période de l'éclipse totale, le rôle d'un écran absorbant une partie plus au moins importante des radiations cosmiques gravifiques issues du Soleil et, par modification de la vitesse de propagation de ces ondes, aurait perturbé le champ de gravitation lui-même.

Marcel Pagès convient que pour empêcher un corps de tomber (loi de pesanteur), il suffit d'augmenter son énergie négative (loi d'apesanteur), de même que pour empêcher un bouchon de remonter à la surface de l'eau (poussée d'Archimède), il suffit de le charger de plomb ((loi de pesanteur).

La solution consiste à créer des interférences entre les ondes de gravitation émanant de la Terre et les ondes émises par le corps lui-même.

S'il y a interférence entre les ondes, nous aurons neutralisation de ces ondes, neutralisation qui fera que le corps qui se trouve dans le champ de gravitation, ne créant plus de "vide" autour de lui, restera donc en équilibre.

Du fait d'une faible intensité du champ magnétique terrestre (0,5 gauss), Marcel Pagès décide d'utiliser des procédés électroniques afin de créer ces fameuses interférences. Sa solution sera l'ultra-conductibilité associée à l'ultra-perméabilité. A la température correspondant au zéro absolu (-273°C), l'énergie oscillatoire des atomes est nulle. D'autre part certains matériaux, conducteur d'électricité, ont une résistance (capacité à l'échauffement) qui tend vers zéro (quelques ohms) au zéro absolu.

Grâce à ces nouveaux éléments, les supraconducteurs, obtenus non plus au zéro absolu (-273°C) mais à température ambiante (+25°C), une autre propriété physique (autre que la chute de sa résistance électrique) voit son apparition : la sustentation magnétique.

Cette force antigravitationnelle ainsi générée peut faire léviter une grenouille, voire faire flotter un train (Maglev japonais ou Transrapid allemand) au-dessus d'un rail, sans le moindre contact physique.

Complément d'informations

REFERENCES
Aviation Magazine Journal régional N°245 15 février 1958 (by Axel Mazuer)
L'Indépendant Journal régional lundi 02 juin 1958 (by Axel Mazuer)
Point-de-vue – Images du Monde Journal régional 07 février 1958 (by Axel Mazuer)
Soucoupe volante du Docteur Pagès Actualités Méditerranée ORTF et INA - 29 avril 1958 (by Axel Mazuer)

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