Substance anti-gravitationnelle selon Marcel Pagès (avant 1er avril 1958, France)
Conquête de la gravité
Ether et relativité
Passe-muraille
Pas de fumée sans feu

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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Conquête de la gravité
Des savants n'étaient pas sans avoir déjà pensé, depuis Laplace, que la gravitation obéirait à des lois analogues à la propagation de la lumière, pouvait être une sorte d'énergie radiante. Par conséquent il n'était pas interdit qu'il soit possible de neutraliser les effets de ce rayonnement gravifique au moyen d'un "écran" d'une matière qui lui soit opaque.

La découverte de cette merveilleuse substance anti-gravitationnelle est apparue comme une "impossibilité" scientifique depuis que la gravité n'a plus été considérée comme résultant d'une force, mais d'une "propriété" de l'espace.

La gravité est à la base de toute la physique. En effet, dès l'abord avec celle-ci, les otions les plus fondamentales, masse, poids, inertie, mouvement, force, travail, chaleur, temps, espace, élasticité, frottement, et cetera ... dérivent toutes plus ou moins de la gravité.

On peut aller jusqu'à dire que si la gravité disparaît, toutes les lois de la physique cesseraient en même temps d'exister.

Ether et relativité
Michael Faraday Albert Einstein Le physicien et chimiste anglais Grande-Bretagne Michael Faraday (1791- 1867) fut probablement le premier à soupçonner que la gravité pouvait être apparentée de près aux phénomènes électromagnétiques. Sans cependant leur être due.

Faraday pensait que la gravitation, le magnétisme, l'électricité, la lumière étaient en quelque sorte synonymes et possédaient un dénominateur commun pour lequel il invoquait un intangible "éther" supposé emplir l'espace tout entier.

En 1949, le physicien allemand Allemagne Albert Einstein (1879-1955) publia sa nouvelle théorie de la Relativité généralisée (courbure géométrique de l'espace-temps).

Il était parvenu à une formule de "champ unitaire", solution purement mathématique sans justification physique.

Passe-muraille
Le physicien américain Raymond F. Jones a pu montrer mathématiquement que la déformation de l'espace par la matière engendrant le champ gravifique n'est pas une simple "courbure", statique, mais un phénomène tourbillonnaire.

Le physicien anglais Anthoney Avenel confirme dans "The Unity of Creation Theory" qu'il faut quelque chose, un "milieu" qu'on appelle "éther" pour expliquer la propagation des ondes électromagnétiques de la lumière, par exemple.

Avenel propose une conception nouvelle de l'"éther" comme un système multiple d'ondes à haute fréquence s'entrelaçant et imprégnant tout l'espace et la matière, dans toutes les dimensions concevables. De telle manière que de tout point quelconque de l‘espace (vide ou matière) rayonnerait toujours ces ondes insoupçonnées s'élargissant au loin en rond.

Un rapprochement s'impose avec le mystérieux rayonnement cosmique qui emplit tout l'espace et provient également de tous les points du ciel. Dans cet océan éthérique, tout : matière, gravité, inertie, lumière, électricité, électromagnétisme, pourrait être due à des modulations de fréquences différentes de ces ondes fondamentales.

S'il en était ainsi, il devrait alors être possible à l'aide d'autres vibrations de ces mêmes ondes, d'annuler un ou plusieurs des phénomènes de l'espace. Les forces de cohésion entre les particules de la matière : atomes, molécules, et cetera … apparaissent dues à des champs gravifiques.

Si cette gravité n'est qu'une forme d'ondes qu'on puisse neutraliser, par exemple, entre les atomes d'un mur sans que la modulation de fréquence spécifique affecte tout autre corps se trouvant dans son champ, il s'en suivrait que le mur "désintégré" opposerait moins d'obstacles que l'air au passage de ce "corps".

Et l'exploit du passe-muraille n'aurait rien de particulièrement extraordinaire. Simplement question de vibrations !

Pas de fumée sans feu
Une autre idée voisine est d'une simple logique : elle se résume en quatre mots : "un champ chasse l'autre".

En effet, si comme le veut Einstein, il n'y a qu'un seul espace, deux champs de catégories différentes ne peuvent pas occuper à la fois ce même espace. Par conséquent, un champ électrique ou magnétique de force suffisante doit neutraliser ou annuler le champ gravitationnel.

Jacques Bergier C'est la conclusion à laquelle aboutit Jacques Bergier dans son article paru en décembre 1956 dans "Sciences & Avenir: Les dernières équations d'Einstein reculent-elles le secret de l'antigravitation ?".

Aux Etats-Unis, le "National advisory Committee for Aeronautics" (N.A.C.A.) s'y intéresse de près, en coopération avec l'"institute of Advanced Studies" de Princeton, le "Massachusetts Institute of Technology" (MIT), le "California Institute of Technology" (Caltech), la "Columbia University", de New York, et cetera …

L'une des plus importantes revues mondiales d'aviation "Interavia" indiquait dans son numéro de mai 1956, d'après une dépêche de Washingtonn du 23 mars 1956 : "dans ce domaine particulier de recherche, le poids de certains matériaux a déjà pu être réduit de 30% par un processus d'activation".

On a eu des échos de recherche secrète, poursuivies dans ce sens au Canada depuis 1952. Notamment la déclaration du Maréchal Montgommery après une visite d'inspection : "J'ai vu des choses incroyables"

"Un champ gravifique localisé, utilisé pour la production d'une force pondéramotrice a été créé en laboratoire. Des disques matériels de 60cm de diamètre incorporant une sorte de condensateur électrique chargé à 50 000 volts ont pu décrire une trajectoire circulaire de 6m de diamètre à la vitesse de 5 mètres.seconde.

Par la suite, des disques semblables de 90cm de diamètre chargé à 150 000 volts, ont décrit une trajectoire de 15 mètres de diamètre avec des résultats extrêmement impressionnants. Des expériences similaires ont été réalisées dans le vide avec un rendement stupéfiant. Des travaux, sont en cours en vue de la réalisation d'une génératrice à jet de flamme susceptible de développer une tension de 15 millions de volts."


Il n'en demeure pas moins, comme le remarquait Jacques Bergier, qu'il n'y a pas de fumée sans feu.

Conquête de la gravité
Dans ce champ gravifique, la force répulsive produite agit dans toutes les dimensions, ayant pour conséquence de ne jamais créer de zone de compressibilité autour de l'objet.

Il n'y aurait donc alors plus aucun échauffement, puisque l'air, "n'opposerait" guère de résistance et que la chaleur du frottement se dissiperait dans le grand volume d'air entraîné par le champ gravifique.

De plus la maniabilité de l'engin serait fantastique, ses passagers étant eux-mêmes, pris dans le champ de force, les accélérations les plus brutales, les plus répétées, les changements de direction les plus brusques dans tous les plans seraient absolument sans effet sur eux.

L'engin pourrait accélérer pour atteindre des milliers de kilomètres à l'heure en quelque secondes, ou décélérer aussi rapidement jusqu'à immobilisation complète, ou virevolter dans les acrobaties les plus terrifiantes sans que ses passagers en aient la moindre sensation.

On ne peut s'empêcher de remarquer que ces conceptions audacieuses sont singulièrement proches de la fameuse théorie de Plantier _alors lieutenant (publiée dans "Forces Aériennes Françaises"de septembre 1953 page 219 dont on a tant parlé à propos des "soucoupes volantes".

De nombreux articles objectent qu'un engin mu par antigravitation offrirait des possibilités indéfinies de navigation dans l'atmosphère et dans l'espace _où elles ne seraient peut-être pas limitées par la vitesse de la lumière.

"Le fil élastique" dans "Le Provençal" du 26 février 1949 : "Einstein, le père génial de l'ère atomique", le 09 mars 1954 ; "La grande aventure du demi-siècle", le 07 janvier & le 04 février 1950, "A l'assaut de l'Espace", de G.-H. Gallet (La Pensée Moderne).

Les précédents articles de cette série ont paru dans "Le Provençal" des 06, 13 & 20 janvier; 03, 10, 17 & 24 février; 03, 1O & 17 mars 1957.

Complément d'informations
REFERENCES
Le Provençal Journal régional avant le 1er avril 1958 (by Axel Mazuer)
Soucoupe volante du Docteur Pagès Actualités Méditerranée ORTF et INA - 29 avril 1958 (by Axel Mazuer)

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