Être, l'essence créative de notre Vie
Imaginer ENSEMBLE un monde désirable
Décembre 2022, nous arrivons clairement à la fin d'une époque. La crise (du Covid) nous incite à imaginer ENSEMBLE un monde désirable.
Nous sortons d'un individualisme de consommateur isolé dans un confort illusoire, pour entrer dans une vie davantage remplie de sens & d'entraide. "On passe du moi-je au NOUS" résume Jean-Dominique Michel, anthropologue & expert de la corruption dans le système de santé.
Mais cette "évolution naturelle de notre espèce" ne se produit pas sans fortes turbulences, comme le montrent les crises actuelles : sanitaire, guerrière, énergétique, alimentaire, financière, démocratique ...

Le danger, source de créativité
"Pour surmonter l'angoisse diffuse face à des menaces impalpables, rien de tel qu'un danger concret pour mobiliser notre adrénaline", révèle Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue & pychanalyste. Un danger comme la perte de la liberté d'opinion divergente & le contrôle croissant des populations via la technologie.
Résister ensemble à ces dérives potentielles, imaginer & créer ensemble un monde désirable, c'est cela qui peut nous libérer de la peur, de la colère, de la frustation : un nettoyage salutaire de notre univers émotionnel chargé d'angoisse & d'impuissance.
"Là où le danger croît, les moyens d'y faire face croissent aussi", ajoute Philippe Bobola.
Retour aux origines
Jean-Dominique Michel voit pourtant un très large consensus (accord) sur ce que pourrait être une société désirable. Non pas basée sur une égalité théorique, mais sur une vie plus locale, créative, autosuffisante."Pourquoi n'y parvenons-nous pas", demande-t-il ? Parce que nous sommes incapables de nous prémunir contre une minorité de gens obsédés par le pouvoir et la richesse.
Sortir de cette impasse, c'est trouver chacun son chemin intérieur qui dit STOP à cette dictature de l'homme-machine. C'est retrouver les valeurs des peuples premiers, connectés aux forces naturelles, à la joie, au consensus social.
Comprendre ce qui nous arrive
"Dans notre monde contemporain régi par une extrême interdépendance, les individus & nations ne peuvent plus résoudre seuls la plupart de leurs problèmes. Nous avons besoin les uns des autres.C'est notre responsabilité, collective autant qu'individuelle, de protéger & de nourrir la famille planétaire, de soutenir ses membres les plus faibles & de protéger & prendre soin de l'environnement dans lequel nousn vivons tous."
Dalaï Lama
Jean-Dominique Michel a développé une formation en salutogénèse pour être lucide et tenir bon face à l'adversité : "C'est une pédagogie du pire, nous n'avons pas d'autre choix que devenir collectivement plus intelligents !" affirme-t-il.
Philippe Bobola enseigne l'unité du savoir : mieux comprendre les interactions du monde où nous vivons, développer une pratique pour sortir des blocages. Par exemple des psychodrames ou des constellations familiales.
Inventer ENSEMBLE un monde désirable
Une guerre contre le système actuel ne peut être gagnée. Parmi les gens qui ont subi les mesures liberticides, les effets des vaccins, le contrôle de la pensée, certains sont en colère et veulent en découdre. Mais ils ont en face une énorme puissance financière, politique, médiatique, juridique. Alors ... danser avec cette adversité pour faire pousser adroitement des activités plus humaines et plus naturelles, il n'y a pas d'autre choix possible.Inventer ce monde désirable ne peut pas se faire les uns contre les autres. Il faut sortir de ce logiciel dualiste où "ceux qui ont raison" veulent imposer leur vision à "ceux qui ont tort". Imaginons ENSEMBLE, aussi avec ceux qui ont cru à la pandémie et aux vaccins.

Dr Louis Fouché explique que "la non-violence est la seule option". A ceux qui lui reprochent des positions "bisounours", il répond: imagination, créativité, douceur, patience, intelligence diplomatique, boycott pacifique. "Nous devons ouvrir la porte à ceux qui ne sont pas d'accord avec nous en leur montrant quelque chose de désirable".
Chacun a sa place, chacun a un talent ou une idée à apporter. On peut être résistant contre le système (manifs, dénonciations, procès…). On peut se mettre à côté, : quitter le système en créant des alternatives. Ou on peut rester dans le système en mettant en place des solutions que les deux premiers groupes proposent – par exemple des repas bio dans les cantines scolaires.

Allons plus loin, demande-t-il : "Bâtissons aussi des institutions désirables, que viendront faire grandir tous ceux qui sont malheureux dans leurs institutions actuelles en voie de déshumanisation : journalistes, soignants, enseignants, scientifiques et tant d'autres ..."
L'important, c'est de sortir du dualisme (pro ou anti), des partis et des drapeaux. Nous sommes bien plus que nos camps, nos appartenances, nos croyances.
Il faut, conclut Louis Fouché, "réunir les gens dans le faire, et non les séparer. En travaillant avec ce qui est ... et non ce qu'on voudrait imposer. En incarnant déjà tout ce qui fait envie : beauté, partage, joie, rire, paix intérieure."