Tiahuanaco
La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore … |
by Pepe © Accueil Arborescence Page précédente |
![]() ![]() |
La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard ![]() Plan général du site archéologique de Tiahuanaco. 1 - Le Kalasasaya 2 - La Porte du Soleil 3 - Le temple semi-souterrain 4 - L'Acapana Cinq phases Les fouilles étendues effectuées à Tiahuanaco et dans la région ont permis de déterminer un développement historique de la cité en cinq phases. Lors des deux premières phases (Tiahuanaco I et II, phase de formation, entre 1000 av. J.-C. et 133 de notre ère) le site n'est encore qu'un village; ces deux périodes recouvrent les deux derniers siècles précédant notre ère et le premier siècle de notre ère. L'activité monumentale débute avec la période III (phase urbaine) que Ponce Sangines a pu dater (vers 1960) assez précisément grâce à des mesures par le carbone 14 et la topologie comparée des céramiques, entre 133 et 374 de notre ère. La période IV (phase impériale), datée par le même archéologue et avec les mêmes procédés entre 374 et 724, est la grande époque classique où la civilisation de Tiahuanaco parvient à son apogée. La phase V voit s'amorcer la décadence qui durera jusqu'aux alentours de 1 000, période où le site sera abandonné. Toutes les fouilles pratiquées en Bolivie et au Pérou, dans les sites où l'on trouve de la poterie de type de Tiahuanaco ne font que confirmer ces dates, retenues par l'archéologue péruvien Luis Lumbreras dans son ouvrage sur les peuples et cultures de l'ancien Pérou. |
Comprendre simplement Up Page Dépôts marins en altitude Les vestiges prodigieux que l'on découvre dans les Andes à 4 000 mètres d'altitude, était jadis baigné par les océans. Cela est prouvé par une ligne de dépôts marins que l'on peut suivre pendant 800 km à ces altitudes. Animaux marins Les trous creusés par des animaux marins (coquillages) dans les fameuses murailles colossales de Tiahuanaco, à la frontière entre le Pérou et la Bolivie, à 3 800 mètres d'altitude; ne concordent pas du tout avec notre connaissance de l'histoire de l'évolution des espèces depuis des temps reculés. Ils sont décrits par Harold Wilkins dans son ouvrage "Mysteries of Ancient South America". ![]() La Forteresse s'élève au sud-ouest du Temple, à côté de celui-ci et à une distance de 21 mètres. C'est un grand monticule de terre, de forme rectangulaire à l'origine, de 202 mètres de longueur et de 147 mètres de largeur, et d'une hauteur d'environ 16 mètres. Il est très défiguré par les fouilles pratiquées par les chercheurs de trésors qui ont creusé ses flancs et fait de grandes excavations en son sommet, de telle sorte qu'il ressemble maintenant plus à un énorme tas de terre informe qu'à un ouvrage dû à la main de l'homme. De nombreuses traces montrent que ce monticule était constitué de terrasses, car il se trouve encore en place des pierres à différents niveaux distants respectivement de 3, 6 et 10 mètres de la base. Sédiments marins Une ligne de sédiments marins a pu être étudiée, qui s'étend de façon ininterrompue sur près de 700 kilomètres. Cette ligne commence près du lac Umayo, au Pérou, à près de 100 mètres de hauteur au-dessus du niveau du lac Titicaca, et passe, au sud de ce lac, à 30 mètres au-dessus de l'eau, et va se terminer en s'inclinant de plus en plus bas vers le sud au-delà du lac Caipusa, 250 mètres plus bas qu'à son extrémité nord. De plus, cette déclinaison n'est pas une droite, mais une courbe. Pendant un quart de la distance, la ligne de sédiments descend de 0,30m par kilomètre, et au dernier quart de près de 0,60m. Il y a donc eu la mer. Cette mer n'était pas horizontale par rapport à notre horizon. La surface de cette mer était courbée, et beaucoup plus que ne l'est la surface de nos océans ou de la Terre en général. Marée permanente Les calculs de Hœrbiger sur la Lune tertiaire, sur la marée permanente et sur la chute du satellite sont confirmés par une expérience préhistorique. La théorie Hœrbigérienne est plus que plausible. La marée permanente causée par la Lune tertiaire approchée avait entassé l'eau jusqu'à cette hauteur, et le bourrelet d'eau était tout naturellement régulier et convexe, et il a duré assez longtemps pour déposer ses sédiments sur les montagnes déjà existantes. Ainsi les desiderata des géophysiciens de 1948 sont respectés. Fin des sédiments marins Les orthodoxes et les hœrbigériens sont d'accord quant à l'âge où ont cessé ces dépôts marins: entre 300 000 et 250 000 ans avant nous. Or, cet ancien rivage passe devant les ruines de Tiahuanaco, qui était donc un port sur cette mer de la fin du tertiaire. |
Domaines de présence Up Page D'un bloc Ls pierres taillées présentent des caractères qu'on ne trouve nulle part ailleurs jusqu'à présent. D'abord, leurs dimensions. Une des statues, en une seule pierre, a plus de 7 m de hauteur et pèse dix tonnes. Il y a des douzaines de statues monolithiques de ce genre, toutes transportées de loin. La façon de travailler la pierre est assez unique. Plusieurs portiques, ou murs avec portes et fenêtres, sont d'une seule pierre. Au lieu d'arranger des pierres entassées autour d'un orifice, comme nous le faisons, ces gens prenaient une énorme pierre, de plusieurs mètres de long et de haut, et épaisse en proportion, mettaient cette pierre en place dans leur édifice et puis taillaient dedans les ouvertures désirables. Le bloc impossible Voici une pierre de près de 9 tonnes, creusée sur ses 6 faces de mortaises inexplicables. D'ingénieux architectes et de savants archéologues ont passé en vain des semaines à imaginer les tenons de ces mortaises et les implications de ces trous géométriques. Ce monolithe a 3 mètres de haut et jouait un rôle oublié par tous les constructeurs de l'histoire subséquente. Voici deux portiques de 3 mètres de haut, 4 mètres de large, d'un demi-mètre d'épaisseur, et taillés dans une seule pierre, dans laquelle la porte et les fausses fenêtres ont été découpées au ciseau, et les sculptures de frise sculptées dans la pierre même: poids, plus de 10 tonnes. Certaines parties de ce mur pèsent 60 tonnes et d'autres peuvent atteindrent 100 tonnes, celles enfoncées dans la terre au-dessous des bâtiments. La cité des géants Un mystère concerne m'acheminement des monolithes d'andésite, une roche volcanique, et de grès rouge qui ont servi à l'édification des monuments ou à la réalisation des idoles. Le plus lourd d'entre eux, une masse de grès rouge, pèse 131 tonnes. Le grès semble avoir une origine régionale et la pierre volcanique, elle (dont le plus gros bloc pèse 41 tonnes), vient vraisemblablement de la péninsule de Copacabana, à plus de 80 kilomètres de là, sur le lac Titicaca. L'archéologue bolivien Carlos Ponce Sangines a mené diverses expériences. Il a ainsi montré que vingt hommes suffisaient pour tirer une tonne avec des cordes, et, en tenant compte de l'excellente technique indienne pour le tressage de cordages très solides, il affirme que les monolithes ont pu être traînés sur le sol, en utilisant divers procédés pour réduire la friction. Les blocs d'andésite, quant à eux, ont dû être apportés par voie lacustre, sur des radeaux en balsa, un bois qu'il faut tout de même faire venir de plus de 100 kilomètres. Mais les problèmes mécaniques posés par le transport des plus gros, notamment ceux dépassant vingt tonnes, restent pour lui sans solution. De l'âge tertiaire On a trouvé dans les fouilles amorcées des ossements humains dans les strates principales, à proximité des os de toxodons, animaux qui ont disparu à la fin du tertiaire. Cela suffirait à dater cette civilisation, mais l'examen du calendrier déchiffré en 1937 apporte des preuves plus précises, quoique pas décisives. Les têtes stylisées de toxodon sont aussi utilisées dans la décoration des portiques, et dans la construction du calendrier. L'existence simultanée des constructeurs et des animaux tertaires ne semble donc pas pouvoir être mise en doute. |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Calendrier en avance sur le nôtre ... En 1937, les sculptures d'un des portiques monolithique ont été déchiffrées. Elles constituent un calendrier bien mieux organisé que les nôtres: ce calendrier commence à un solstice et est divisé par solstices et équinoxes. Ses douzes mois et ses semaines correspondent à des états répétés du satellite dans le ciel. Les figurations enregistrent non seulement le mouvement apparent, mais le mouvement réel du satellite. Rappelons, par comparaison, que notre calendrier ne commence nulle part, astronomiquement parlant; nos mois et nos semaines ne rapportent pas les phases de la Lune, et nous ne savons généralement pas que la Lune a un mouvement réel différent de son mouvement apparent. Autrement dit, les hommes de Tiahuanaco étaient intellectuellement plus développés que nous ... Enigmatiques salles souterraines La tradition rapporte qu'il y a de grandes salles voûtées remplies de trésors sous le grand monticule, d'où partirait un long passage souterrain conduisant à Cuzco, distante de 660 kilomètres. Les fouilles révèlent en fait quelques curieuses structures souterraines. L'excavation pratiquée à son angle sud-ouest a révélé une série de pierres taillées superposées, reposant apparemment sur un pavage de caractère similaire, à près de 4 mètres sous la surface du sol. On dit que von Tschudi, lorsqu'il visita ces ruines, trouva quelques "cavernes" (mais on ne sait si ce fut sous la Forteresse ou ailleurs) dans lesquelles il tenta de pénétrer mais qu'il "fut heureux de pouvoir en être retiré, car il était bientôt suffoqué". |
Les références Up Page Réseau Pepe Archeologia février 2005 n°419 Atlantide et continents disparus Guy Rachet Atlantide et le règne des géants Denis Saurat L'aventure mystérieuse - Edition J'ai lu 1954 Civilisations énigmatiques Guy Rachet Grandes énigmes Nadeije Laneyrie-Dagen Larousse Merveilles du monde précolombien Guy Rachet Science & Vie septembre 1960 n°516 Science & Vie janvier 1961 n°520 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Ce que vous avez toujours voulu savoir ![]() Le bâtiment du temple forme un rectangle de 126 mètres sur 145 mètres, délimité par des lignes de pierres levées partiellement taillées. Ces pierres, pour la plupart en grès rouge, sont de taille et de hauteur irrégulières; celles qui se trouvent aux angles sont plus élevées et plus soigneusement épannelées. Elles sont hautes pour la plupart de 2,50 à 3,25 mètres, larges de 0,65 à 1,30 mètres et épaisses de 0,50 à 0,75 mètres. La partie engagée dans le sol est plus importante, ainsi que dans nos piedroits en granit, pour leur conférer une plus grande stabilité. Ces pierres, dont certaines ont disparu et d'autres sont tombées, semblent avoir été placées à environ 5 mètres de l'autre, et sont inclinées lègèrement vers l'intérieur; elles semblent avoir été reliées par un mur de pierres brutes contrebuttant un terre-plein en terre élevé d'environ 2,60 mètres au-dessus du niveau général de la plaine. Sur son côté est, ce terre-plein possède un tablier ou terrasse basse large de 6 mètres. Le Temple ![]() Il se tient maintenant debout, tel qu'il est décrit par tous les voyageurs, excepté d'Orbigny qui visita ces ruines en 1833 et selon lequel ce portail était écroulé. De 4,38 mètres de longueur, s'élevant à 2,33 mètres au-dessus du sol et épais de 0,45 mètres. En son centre est taillée une entrée de 1,46 mètre de hauteur et large de 0,90 mètre. Au-dessus de cette entrée et sur ce qui est de sa façade sur le côté sud-est, se trouvent quatre lignes de bas-reliefs, ressemblant aux bas-reliefs égyptiens, et une figure centrale en haut relief immédiatement au-dessus de l'entrée. Au dos de ce portail, l'entrée est entourée de frises ou de corniches et, au-dessus et de chaque côté une niche plus grande. La pierre elle-même est un trachyte foncé d'une dureté extrême. Ses faces sont polis avec une précision que nul talent ne saurait égaler. Ses lignes sont parfaitement tracées et ses angles droits mesurés avec une précision que le géomètre le plus soigneux ne pourrait dépasser. Si l'on ne tient pas compte des cassures et de l'érosion dues aux intempéries, on peut dire qu'il n'existe pas de meilleur exemple de taille de la pierre, étant donné le matériau, sur ce continent ou sur un autre. La façade, particulièrement la ,partie couverte de bas-reliefs, est bien polie, pour autant que l'on puisse polir parfaitement du trachyte. La trachyte est une roche volcanique constituée essentiellement de feldpaths alcalins et de plagioclases. La ligne inférieure de sculptures est large de 2,44 mètres et n'est pas brisée; les trois lignes du dessus, hautes de 10 centimètres, sculptées en cartouches ou en carrés de largeur identique, se trouvent interrompues au centre, immédiatement au-dessus de l'entrée, par l'image en haut relief. Cette image avec ses décors couvre une surface de 0,80 mètre sur 0,54 mètre. Il y a par conséquent trois rangées ou étages de carrés de chaque côté de cette image, 8 par rangées, c'est-à-dire 48 en tout. Les figures représentées dans ces carrés ont des corps humains, des pieds et des mains; chacune tient un spectre; elles sont ailées; mais celles des séries hautes et basses ont des têtes humaines portant couronne, et sont représentées de profil, alors que les 16 figures représentées dans la ligne centrale ont des têtes de condor. La figure centrale et principale est anguleuse et taillée grossièrement, dans un style de ce qu'on pourrait appeler des rayons, chacun de ceux-ci se terminant soit par un cercle, soit par la tête d'une condor ou celle d'un tigre. (Il s'agit évidemment de jaguar et non de véritable tigre, inconnu en Amérique), toutes traitées d'une manière conventionnelle. Il tient dans chaque main deux bâtons ou spectres de longueur égale à celle de son corps, l'extrémité inférieure du spectre de sa main droite se terminant par une tête de condor, et l'extrémité supérieure par une tête de tigre, alors que l'extrémité inférieure du spectre de la main gauche se termine par une tête de tigre et que son extrémité supérieure, bifide, est ornée de deux têtes de condor. Ces bâtons ou spectres ne sont ni droits ni rigides, mais ondulés, comme s'il s'agissait de serpents, et décorés comme pour simuler le déplacement sinueux de l'un de ces reptiles. Les "rayons" de la tête (terme pas forcément approprié) semblent avoir le même mouvement. Une ceinture ornementée entoure la taille de ce personnage principal, d'où pend une double frange. Il se tient surt une sorte de base ornée d'une série de représentations s'approchant du décor architectural appelé "grecque", chaque extrémité se terminant cependant par une tête couronnée de tigre ou de condor. La face a été quelque peu mutilee, mais montre quelques motifs particuliers s'étendant en diagonale à travers les joues, à partir des yeux, et se terminant également par les têtes (condors et jaguars). Les frises de figures alées Les personnages ailés à tête humaine ou à tête de condor se trouvant dans les trois rangées de carrés, sont représentées un genou au sol, le visage tourné vers la grande figure centrale, comme en adoration, chacun d'eux tenant devant lui un bâton ou un spectre. Les spectres tenus par les personnages des deux rangées supérieures sont bifides et correspondentr exactement à celui que le personnage central tient dans la main gauche, tandis que les spectres de la rangée inférieure ressemblent à celui que le même personnage tient dans sa main droite. Le quatrième rang de sculptures, celui du bas, diffère complètement des rangées supérieures. Il consiste en répétition (17 en tout), plus petites et en bas relief, de la tête de la grande figure centrale, entourée par les rayons correspondantsx et se terminant de la même manière par des têtes d'animaux. Ces personnages sont arrangées de manière à alterner au sommet et en bas de la ligne de sculptures, à l'intérieur de zigzags ou de grecques, chaque angle se terminant par la tête d'un condor. Les trois autres colonnes de figures ailées, et les parties qui leur correspondent dans la ligne inférieure de sculptures, sont seulement épannelées et ne sont pas délicatement incisées de décors comme dans les parties centrales du monument. Une ligne distincte sépare ces scultpures non terminées des parties qui sont finies; elle est plus marquée dans l'étage inférieur. Dans chaque côté de cette ligne, deux petites figures humaines intéressantes sont placées dos à dos et regardent dans des directions opposées; elles sont couronnées avec quelque chose ressemblant à un chapeau de plumes et tiennent devant leur bouche un objet ressemblant à une trompette. Hautes de seulement 8 centimètres, ces petites figures sont décorées de la même manière que les plus grandes, avec des têtes de tigres (jaguars en réalité),de condor. Ce sont les seules sculptures de la façade du grand monolithe de Tiahuanaco. ![]() ![]() ![]() |