Puits d'Osiris (Pyramides de Gizeh)

Première exploration

L'égyptologue et ingénieur britannique

En 1933-1934, l'archéologue égyptien

L'archéologue Abubakr Abdel Moneim redécouvre en 1945, le puits inondé sous la chaussée de Kheops à Gizeh en Egypte.
En février 1997, le réalisateur de films documentaires Boris Said _qui collabore depuis décembre 1995 avec l'équipe de Schor, dont l'expert à la NASA Thomas Danley (ingénieur en acoustique et spécialiste en techniques de lévitation par le son)_ détecte en dessous du couvercle, à 2 mètres de profondeur, une anomalie de 2,50 mètres de large. De plus cette anomalie descend en un angle de 25 degrés et prend la direction du Sphinx !
L'équipe avait déjà trouvé un tunnel sortant de l'arrière du Sphinx et allant vers le dessous de la chaussée.
L'Égyptien


L'entrée se trouve sous une chaussée conduisant de la pyramide de Khéphren (ou Chéphren) au temple à côté du Sphinx (dit “Temple de la vallée” en contrebas.
Premier puits

En partant de la surface (RDC ou Rez-de-chaussée), les archéologues découvrent par dix mètres de profondeur depuis le puits d'Osiris munie d'une échelle rouillée, un premier sous-sol (level 1 ou R-1), une chambre souterraine de 8,6m x 3,6m.

Premier niveau

Cette “chambre” n'est en fait qu'une sorte de passage creusé grossièrement. Le premier ”puits” est du même acabit (du même genre).
Second puits

Du fond de cette chambre souterraine, un second puits situé plus au nord permet de descendre de 13,25 mètres supplémentaires vers un second sous-sol (level 2 ou R-2), une autre chambre souterraine de 6,8m x 3,5m orientée Nord-Sud.

Second niveau

Celle-ci donne sur sept pièces de taille réduite, creusées dans le roc, trois sur la droite (mur Est), trois sur la gauche (mur Ouest) et une au fond du côté Nord.

Deux niches seulement sont occupées (sarcophages dessinés en rouge), une niche à gauche (mur Ouest, niche centrale), et une autre à droite (mur Est, niche la plus au Nord), où reposent dans chacune un sarcophage imposant de basalte noir entièrement vide.

Elles datent de la 26ème dynastie, soit 2374 à 2140 ans avant notre ère.

Une traînée étendue d'oxyde de fer d'origine inconnue était visible dans la niche nord-ouest sous le plafond. On trouve également des traces similaires dans d'autres fissures du plateau de Gizeh.

Dans son cinquième volume “d'Excavations At Giza”, Selim Hassan (1886-1961) déclare en 1934 : “La deuxième chambre souterraine possède sept niches, chacune remplie d'un sarcophage de basalte, dont deux sarcophages particulièrement énormes par rapport aux autres.”.

Il y a aussi un article dans “l'Illustrated London News” du 06 avril 1935 donnant une description des mêmes chambres avec sarcophages. En 1928, “Atlantis to the Latter Days” du médium H. C. Randall-Stevens (source CNI News Sphinxwarch), mentionnait déjà ces mêmes souterrains, tout comme Spencer Lewis connu pour ses relations avec la Fraternité Rose-Croix (ordre Rosicrucien) et auteur en 1936 de “Symbolic Prophecy of the Great Pyramid”. Ce dernier affirmait être en possession de manuscrits anciens indiquant l'existence de très nombreux passages souterrains et chambres connectant le Sphinx aux trois Pyramides.
Troisième puits

La pièce principale (salle niveau R-2) présente encore une ouverture dans son angle sud-est (du côté de la niche la plus au Sud), où s'amorce un troisième puits vertical. Celui-ci aboutit, 8 mètres plus bas (level 3 ou R-3), dans une salle de 9 mètres de longueur.
Troisième niveau

Cette troisième salle, qui est communément appelée “chambre d'Osiris”, est la plus profonde, contient un enclos central avec des restes de piliers aux quatre coins, et au centre un sarcophage submergé d'eau.

Cela ressemble à une île artificielle, autour de laquelle l'espace compris entre ses murs a été creusé d'un canal, qui a probablement coulé jadis car ses extrémités situées à des hauteurs différentes lui donnent une certaine déclivité.

Ce canal n'est pas rectiligne mais forme le signe hiéroglyphique signifiant “maison”. Cet ultime sous-sol semble davantage revêtir un lieu symbolique dédié à Osiris (dieu des Enfers), qu'à un lieu de sépulture pour ensevelir un personnage royal.

Comme le confirme l'égyptologue allemand


Cette configuration représenterait alors les eaux primitives de Nun, qui ont recouvert le monde au moment de la Création, la partie centrale figurant la première terre émergeante. L'écoulement des eaux du canal symbolise la connexion d'Osiris à la Fertilité et à la Renaissance. La position des quatre piliers autour de l'emplacement du sarcophage est similaire à la configuration de l'Osireidon de Seti 1er à Abydos, autre tombe symbolique d'Osiris, et pourrait représenter les quatre forces par lesquelles intercèdent les dieux.

Hérodote le Grec, considéré comme “le Père de l'Histoire”, pourrait avoir décrit ce lieu dans un de ses textes, lorsqu'il cite en substance que “Khufu (Khéops) a été enterré sur une île dans une chambre souterraine, située dans l'ombre de la Grande Pyramide et alimentée par un canal partant du Nil”. Il ne peut s'agir de Khéops, cependant sa description coïcide bien avec la “chambre d'Osiris”.

Quatrième puits
Un nouveau tunnel s'ouvre dans la partie nord-est de la partie la plus profonde du réseau, particulièrement étroite et encombrée de boue. Son entrée est juste assez large pour laisser passer un enfant. Depuis 1999, plusieurs tentatives ont été effectuées pour l'explorer, en vain.
À 6,5 mètres de l'entrée, un robot a découvert un embranchement dont l'une des parties se prolonge à 10,5 mètres au moins, mais les caméras n'ont pu pénétrer plus loin car ces boyaux devenaient trop étroite et humides.

Les scientifiques ont pu ensuite déterminer que la partie principale court sur une longueur totale d'au moins 21 mètres.

Il s'agit à du dernier résultat obtenu.
Bilan de l'exploration

Des amulettes de formes variées en obsidienne, diorite, ardoise, faïence et basalte ont été trouvées sur le site, qui prendra le nom de “puits d'Osiris” en raison des amulettes à effigie (à l'image) d'Osiris.

Depuis la construction du barrage d'Assouan de 1960 à 1970, la nappe phréatique à Giza est montée de huit mètres, niveau qui peut être dépassé en période de crue.


