Pierre reconstituée
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
Joël Bertho souligne que la disposition des pierres des bâtiments est elle-même insolites. Les pyramides ne sont pas des empilements de cubes ou de parallélépipèdes droits. Les pierres présentent souvent des angles irréguliers, ce qui ne les empêchent pas de s’emboîter parfaitement les unes sur les autres.
Chaque dalle de la pyramide possède sa propre hauteur, ce qui cadre mal avec un appareil de construction où tout serait calibré au millimètre près. Sauf si on envisage que l’assise supérieure composait la disparité des niveaux par moulage.
Architecte designer, Joël Bertho travaillait en décembre 2001 sur la conception du futur parc scientifique Univers Tropical, à Montpellier (Hérault).
Spécialiste du décor en trompe-œil, il est bien placé pour savoir que l’apparence des matériaux n’en reflète pas toujours l’exacte nature. Et qu’il est facile de faire passer du béton ou du mortier pour de la pierre taillé, aux yeux d’une personne non familiarisée avec les géopolymères. Quand on sait que les bâtisseurs des pyramides maîtrisaient la fabrication du plâtre et de certains mortiers et qu’ils savaient faire des briques en moulant de l’argile mélangée à de la paille, voilà qui donne un certain relief à son intuition.

Comprendre simplement  Up Page
Vulgarisation, de 7 à 77 ans
En l’absence de parement, on peut voir que les assises inférieures internes de la pyramide de Khephren sont composées des reliefs du plateau.
Les anciens Egyptiens ont donc laissé un noyau rocheux à l’intérieur (gradins visibles sur les façades ouest et sud jusqu’à 12 m de hauteur) du bâtiment qu’ils ont taillé en escalier avant d‘y adosser les blocs de pierre découpés.
 
En complétant les courbes topographiques sous les pyramides, on montre que les architectes égyptiens ont pu bâtir sur des reliefs.
 
"Beaucoup de chercheurs s’étonnent que les énormes pierres de calcaire qui forment la chape de la chambre de décharge ne reposent pas sur la construction en granite mais sur l’extérieur. Si cette structure en chevron s’appuie sur le rocher naturel le problème est résolu." Joël Bertho.

Domaines de présence  Up Page
Monde présent
Bertho suppose que jusqu’à la chambre du roi, la construction fut réalisée avec des pierres reconstituées et des pierres taillées. A partir de cet hauteur, il devient difficile, sinon impossible d’acheminer des blocs naturels, il envisage que la partie supérieure ait pu être entièrement construite avec des pierres moulées. Ce qui confirmerait les analyses antérieures soulignant les anomalies de densité de pierre de l’apex (sommet) de la pyramide.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Face Est de la pyramide de Khephren
Voici un exemple de configuration énigmatique relevée par Joël Bertho à Gisa. Cette imbrication de pierres visibles sur la face Est de la pyramide de Khephren fait partie du dallage du haut.
"Un tel assemblage ne peut s’expliquer que si l’une est naturelle et l’autre artificielle, ou si les deux ont été moulées. Quant à l’ajustement parfait obtenu en frottant deux blocs de pierres jointifs, explication couramment avancée par les égyptologues spécialistes de la construction antique, on voit mal comment cette technique expliquerait la forme arrondie en fer à cheval observée sur ces deux autres blocs. Le moulage, lui, le permet "Joël Bertho
Les traces sur le roc taillé, alignées avec des décrochements, ont-elles été laissées par le coffrage ayant servi à mouler les pierres externes?

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Mystères du Temps (tome I) Guy-Claude Mouny
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Mais encore …  Up Page
Bétons antiques
Les Egyptiens durent parmi les premiers à utiliser le plâtre. Obtenu à partir du gypse (sulfate de calcium) chauffé à 130°C puis délayé dans l’eau, il servait au jointement des pierres ou pour préparer un sol. Mêlé à de la poudre de marbre, le plâtre devenait du stuc (enduit), employé à des fins ornementales. Ils fabriquaient aussi du staff (plâtre+ fibres végétales), en badigeonnant des bandelettes de lin.  Plâtre et mortier égyptien constituent des ciments rudimentaires.  Mélangés à des graviers, du sable et de l’eau, ils auraient formé du béton.
C’est à l’époque hellénistique que l’emploi du mortier se répandit. Les Grecs l’élaboraient le plus souvent à partir de sable  et de chaux. Celle-ci provenait de la transformation du calcaire (carbonate de calcium) qui, exposé à 800-1 000°C, perd son gaz carbonique. On obtient alors de la chaux vive qu’on éteint avec de l’eau, pour obtenir de la chaux hydraté. Cette chaux éteinte réagit avec le gaz carbonique de l’air et reconstitue progressivement du carbonate de calcium.
La civilisation romaine recourut peu au plâtre, mais généralisa l’emploi des mortiers à base de chaux, leur qualité et leur composition variant selon la fonction du matériau dans le monument. Ils employèrent notamment des briques rouges pilées, dont l’argile conférait au mortier une longévité et une résistance mécanique élevées.