L'océan Arctique
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Brise-glace allemand Polarstern
L'Institut Alfred Wegener (AWI) vient de confirmer la tendance à la diminution de la glace de mer en Arctique, aussi bien en superficie qu'en épaisseur. L'ouverture du passage arctique du Nord-Ouest, permettant le franchissement par voie maritime entre l'Europe et l'Asie, avait déjà été annoncée, sur la foi d'images satellites, par l'Agence Spatiale Europeenne (ESA) en septembre 2007. Sur de grandes étendues, la glace de mer arctique n'atteindrait qu'un mètre d'épaisseur et serait ainsi deux fois plus fine qu'en 2001: tels sont les premiers résultats d'une expédition internationale, menée à bord du brise-glace allemand Polarstern, dans le cadre de l'année polaire internationale.
Si depuis trente ans, les fluctuations de l'épaisseur de la glace ne sont pas régulières, une tendance à l'amincissement de ces couches semble cependant se dessiner, selon le docteur Ursula Schauer.
 
Autre expédition à avoir été confrontée à la finesse de la glace de mer en Arctique, l'équipe germano-russe, partie fin août de Sibérie afin d'établir la base dérivante NP-35 sur la banquise, a ainsi rencontré quelques difficultés dans le choix d'un banc de glace flottant pouvant supporter l'infrastructure d'une station. Dans le cadre de cette coopération entre l'AWI et son homologue russe Arctic and Antarctic Research Institute (AARI), un technicien allemand aura en charge la réalisation de mesures atmosphériques alors que ses collègues russes s'intéresseront plus particulièrement à la glace de mer.

Comprendre simplement  Up Page
Le moins hostile des océans polaires
C'est le plus petit des océans (14,8 millions de kilomètres carrés) et le moins hostile des océans polaires, grâce à l'apport des euax tièdes (2°C à 9°C) de l'Atlantique auquel il est relié par un passage entre le Groenland et la Norvège. Au centre, le "pack arctique", d'une épaisseur de 3 mètres, reste gelé, tandis qu'une banquise se forme jusqu'aux côtes en hiver.

Domaines de présence  Up Page
Réchauffement climatique
La mer de glace de l'Arctique a diminué de 14% entre 2004 et 2005, selon des images satellitaires. Les glaces fondent plus vite que prévu. D'immenses fractures sont apparues dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été 2006, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne. C'est ce qu'on révélé des images satellitaires de l'Agence spatiale européenne. "Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide" estime le responsable de l'analyse des images de l'Esa. C'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité. A la fin de l'été 2005, ele ne s'étendait plus que sur 5,5 millions de km², contre 8 millions de km² au début des années 1980.
En septembre 2006, des calculs publiés dans Science établissaient que les glaces pérennes de l'Arctique avaient diminué d'un septième en un an. De mai 2004 à avril 2006, 248km² de glace ont fondé chaque année, ce qui se traduit par une élévation du niveau des mers de 0,5 millimètre par an.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Events hydrothermaux
Dans l'océan arctique, entre le Groenland et la Sibérie, s'étend le Gakkel Ridge, à une profondeur de 5.000 mètres. Une expédition arctique y a découvert l'existence d'évents hydrothermaux. On suspecte que, comme bien d'autres dans les grands fonds, ceux-ci doivent abriter des formes de vie originales. Cette vie serait d'autant plus originale que depuis 65 millions d'années cette partie de l'Arctique aurait été séparée des mers avoisinantes par le Mid-atlantic Ridge. David Akin, chercheur de l'université Collège Park, Maryland, entreprend en 2007 d'explorer ces évents. Mais il doit disposer de gros moyens car les sites sont protégés par une épaisse glace de surface, qui empêche de procéder à des explorations téléguidées à partir d'un navire en positionnement dynamique.
 
David Akin s'est associé avec le Woods Hole Oceanographic Institution (Mass) et le Centre National Hydrographique de Southampton (UK) pour faire construire deux robots autonomes spécialisés qui vont travailler en tandem. Ces AUV (Autonomous Underwater Vehicles) devront, comme les robots spatiaux des prochaines générations, opérer sans assistance extérieure. En effet, l'eau ne permet pas les transmissions radio, ainsi que le savent les sous-mariniers. Les signaux acoustiques, pour leur part, s'atténuent très vite avec la distance. Par ailleurs, le brise-glace d'assistance, qui perforera la banquise pour immerger les robots, ne pourra rester à poste de façon stable car il sera entraîné par la dérive de l'ice-shield. De plus le trou regèlera très vite. Enfin, les sources hydrothermales ne sont pas actuellement localisées avec précision. On mesure la difficulté de l'opération.

Les références  Up Page
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Revirement des courants de l'océan arctique
Une équipe de la NASA et de scientifiques universitaires a détecté durant l'été 2007 un nouveau revirement de la direction des courants de l'océan arctique. Cette étude, qui s'appuie sur les données de la mission satellitaire GRACE et sur des mesures enregistrées par des capteurs de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) suggère que ce revirement continu des courants marins serait la conséquence des changements de la circulation atmosphérique qui s'opère aujourd'hui sur une échelle d'une dizaine d'années. Ainsi, les changements observés ces dernières annees dans les courants arctiques ne seraient pas uniquement dus au réchauffement climatique.
Néanmoins les climatologues prévoient que cette oscillation de l'océan arctique sera de plus en plus prononcée dans les années à venir et que ces derniers changements ne seraient qu'un aperçu de ce qui risque de se produire à plus long terme avec le réchauffement climatique.