Nature des éléments
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La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard Pour comprendre, il faut se pencher sur la nature des éléments chimiques, soigneusement recensés par le fameux tableau de Mendeleïev établi par le chimiste russe en 1869 et complété depuis. Chaque atome y est classé suivant le nombre de protons que contient son noyau, qui définit la nature de l'élément chimique (par exemple: 1 proton pour l'hydrogène, 2 pour l'hélium, 6 pour le carbone ...), le nombre de neutrons définissant, lui, les différents isotopes (comme le deutérium et le tritium pour l'hydrogène). Ainsi, lorsqu'un noyau atomique gagne (ou perd) un ou plusieurs protons, il change de nature et voyage de case en case à travers le tableau des éléments de Mendeleïev. C'est ce qu'on appelle une trasmutation. |
Comprendre simplement Up Page Qu'est-ce qu'unélément chimique ? Tous les atomes qui possèdent le même nombre de protons (ou d'électrons) se comportent comme un même "élément chimique", car c'est le nombre d'électrons qui détermine les propriétés chimiques. Au XVIIIe siècle, les chimistes avaient reconnu 33 éléments sur les 92 qu'on détecte dans la nature. Ce n'est qu'au siècle suivant qu'on commença à les classer suivant leurs propriétés chimiques. En 1817, Johann Döbereiner pointa des groupes de trois, tels le sodium et le potassium ou le chlore, le brome et l'iode, mais ce sont le Polonais Julius Lothar Myer et le Russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev qui, séparément, entre 1868 et 1869, présentèrent un tableau de classification des éléments connus. Laissant des cases disponibles pour les découvertes futures, Mendeleïev modifia l'évaluation des masses de 26 éléments afin qu'ils s'intègrent bien dans son classement. Les trois cases qu'il laissa vides furent comblées par le gallium (1875), le germanium (1886) et, plus tard, par le technétium (1937), qui n'existe pas sur Terre. Toute une classe d'éléments inertes chimiquement, les gaz rares, fut découverte par William Ramsay et John Rayleigh entre 1894 et 1898, et alors incorporée dans le tableau. |
Domaines de présence Up Page Monde présent |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Point de fusion Tungstène (3 380°C) Rhénium (3 170°C) Tantale (3 030°C) Molybdène (2 622°C) Chrome (1 920°C) Titane (1 750°C) Zirconium (1 860°C) Fer (1 535°C) Nickel (1 453°C) |
Les références Up Page Réseau Pepe Recherche janvier 2005 n°382 Science et Vie Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Ce que vous avez toujours voulu savoir Ilôt de stabilité La liste des éléments chimiques s'allongent. Une collaboration américano-russe a formé artificiellement un atome contenant 115 protons. Des atomes de calcium (20 protons) et d'américium (95 protons), projetés les uns contre les autres, ont fusionné dans le cyclotron de l'Institut de recherche nucléaire de Dubna, en Russie. La brève durée de vie de l'élément 115, près de 90 millisecondes, est suffisante pour identifier l'atome. Il se désintègre ensuite en 113, qui n'avait, lui non plus, jamais été observé. Les éléments 115 et 113 tendraient à confirmer l'existence d'un "ilôt de stabilité" dans le tableau périodique des éléments. Alors que la stabilité des éléments décroît à partir de l'uranium (92 protons), à mesure que le nombre de protons augmente, elle réaugmenterait autour de 120 protons. Un résultat à confirmer. Certains modèles prédisent que l'élément 126 (avec 184 neutrons) ne se désintégrerait pas avant une seconde. On aurait ainsi une chance de le détecter même si la probabilité de le créer en faisant s'entrechoquer des ions lourds est très faible. |