Chute d'astéroïde 1908 (Sibérie centrale) La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore … |
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La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard En 1908, l'explosion d'un mystérieux objet au-dessus de la région de Tunguska, en Sibérie centrale, dévasta plus de 1 000 km² de forêt. |
Comprendre simplement Up Page Aucune trace de cratère ![]() A l'épicentre de l'explosion, les arbres sont restés debout, malgré la violence de l'onde de choc. La vitesse de déplacement du point de détonation (que l'on situe en altitude), après la mise à feu, était de 7 à 8 km/s. Après avoir effectué et simulé diverses explosions avec des angles différents, il s'est avéré que la composition des ondes de choc coniques et sphériques, pour une inclinaison de 27° exactement au-dessus du plateau, a conféré aux petits bouts de bois simulant les arbres une disposition similaire à celle observée sur les lieux mêmes de la catastrophe. |
Domaines de présence Up Page Explosion atomique ![]() Quelle autre phénomène autre qu'une explosion nucléaire aurait pu dévaster envion 5 000 km² de forêts et de terres et effacer toute trace de vie pendant 30 sur un rayon de 30 km. |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Impossible astéroïde Trois traits rendent impossible l'hypothèse d'une chute d'astéroïde. D'abord, elle n'a pas formé de cratère à son point d'impact; ensuite, on n'en a retrouvé que des débris infimes pour sa masse supposée. Un détail que les Russes ont trouvé significatif: couchés ou débout, les arbres dévastés rappellent ceux des sites d'expériences nucléaires; c'est-à-dire que, dans la région centrale de l'explosion, les arbres (des sapins) sont debout et leurs branches ont disparu. Leurs troncs sont enfoncés dans la tourbe du sol sur1m de profondeur. Autour de cette région, les arbres sont couchés radialement et arrachés dans un cercle de 30 km de diamètre. La description d'un nuage en forme de champignon confirme l'hypothèse d'une explosion atomique. ![]() Le "Marais du Sud" Ce météorite dit "de la Toungouska" tomba le 30 juin 1908, par un matin ensoleillé, dans la taïga sibérienne, non loin de la Podkamennaïa Toungouska, affluent de l'Iénisseï. Des milliers de gens aperçurent dans le ciel ce corps chauffé à blanc, "plus éblouissant que le soleil". Un gigantesque colonne de feu fut visible à des centaines de kilomètres du point de chute. Le tremblement de terre provoqué par la chute du météorite affecta une surface d'un million de kilomètres carrés et fut enregistré par des sismographes de pays éloignés. Pendant plusieurs semaines des nuages dorés constitués par des poussières extrêmement fines flottèrent à uen hauteur de 80 kilomètres au-dessus de tout le continent européen. Comme ils reflétaient la lumière solaire on pouvait, à leur lueur, lire en pleine nuit. Ce ne fut qu'en 1927 qu'une expédition de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. dirigée par M. Koulik se rendit sur les lieux. Elle constata que, dans un rayon de 40 kilomètres du point de chute, la forêt était consumée et, en certains endroits, déracinées. Les arbre abattus et calcinés étaient disposés en éventail autour d'un vaste marais de 10 kilomètres de diamètre, coupé de dizaines d'entonnoirs. M. Koulig en conclut qu'en traversant l'atmosphère terrestre, l'énorme météorite s'était scindé en de gros blocs qui creusèrent les entonnoirs. Malgré cela les recherches les plus minutieuses, aussi bien celles de M. Koulik que celles des expéditions suivantes, n'ont jamais pu découvrir ni le cratère principal, ni même le moindre éclat de météorite. Ce n'est que durant les années 1950 qu'on a apporté une explication au mystère de la Toungouska. Selon les savants russes, l'"hôte" cosmique serait tombé dans un endroit sec recouvert de tourbe et dont le sol était constitué par une couche molle en état de congélation permanente. Le formidable choc aurait projeté sur les côtés d'énormes morceaus de tourbe et les creux ainsi formés se seraient remplis d'eaux souterraines, formant ainsi le "Marais du Sud" qui peu à peu se serait recouvert d'une végétation masquant le point de chute du météorite. |
Les références Up Page Réseau Pepe Grandes énigmes de l'astronomie Jean Charon Encyclopédie Planète Marcogee Science & Vie octobre 1953 n°433 Science & Vie février 1960 n°509 Science & Vie avril 1969 n°619 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Les débris d'un appareil extraterrestre Les membres de l'expédition organisée par la fondation publique d'état de la Sibérie "Phénomène Spatial de Tunguska" affirment avoir découvert les débris d'un appareil extraterrestre qui pourrait être à l'origine de l'explosion phénoménale du 30 juin 1908. Une roche de 50 kilos a été envoyée à Krasnoyarsk pour analyse. La collision a eu lieu à 65 km du village de Vanavara (Evenkia). La première expédition fut organisé en 1927 par le Pr Leonid Kulik. Il semblerait qu'aucuns débris d'un appareil étranger ont été déouvert ...Un autre expédition, celle d'Yuri Lavbin pretendrait que le mystère du phénomène verrait le jour au centième anniversaire de désastre du météorite de Tunguska ! Boule d'antimatière Sur un plan local Le 30 juin 1908, à 8h 17mn 11 s, heure locale, une immense zone forestière heureusement désertique, de plusieurs dizaines de kilomètres carrés, fut ravagée par une explosion titanesque. A soixante kilomètres au sud, des témoins virent une étrange lueur et ressentirent un souffle de feu. Sur place toute la forêt fut calcinée et les objets en laiton (un samovar dans une cabane) et des couverts se trouvèrent fondus, des troupeaux de rennes anéantis, leurs seuls ossements calcinés retrouvés par les hommes de la population locale qui vinrent sur place quelques jours après. Sur un plan mondial Deux ondes de pression atmosphérique firent le tour du globe et une perturbation du champ magnétique fut enregistrée à la station d'Irkoutsk. Et durant deux mois la haute atmosphère terrestre fut étrangement lumineuse la nuit: on pouvait lire un journal à minuit, par nuit sans Lune, dans les pays du Caucase. Boule de feu Il n'y a aucune trace de météorite, aucun fragment si minime soit-il, là où l'on "expliquerait" le cataclysme par la chute d'une météorite d'au moins cinquante mille tonnes. D'autre part, les arbres couchés selon des zones annulaires, et d'autres au centre toujours debout mais calcinés et dépouillés de leurs branchages permettent d'établir qu'il y a eu explosion et boule de feu à sept kilomètres d'altitude. Energie engendrée Les deux ondes trahissent l'entrée atmosphérique en vitesse supersonique, puis l'explosion proprement dite. L'onde calorifique qui brûla une chemise sur un moujik, nommé Semenov, et les oreilles d'un voisin, Kosolopov - tous deux à Vanovara, à soixante kilomètres du centre - permet, en même temps que les dégâts, une estimation de l'énergie dégagée: celle d'une bombe thermonucléaire de dis mégatonnes (cinq cent fois l'énergie de la bombe d'Hiroshima). L'explication la plus vraisemblable suggère une météorite d'un kilo faite de matière inversé: de l'antimatière. Si cela avait été une comète, les télescopes l'auraient repéré. L'idée selon laquelle il s'agit d'un vaisseau interplanétaire à propulsion atomique qui aurait raté son arrivé, n'est pas dénoué de sens, cependant il devait resté des débris sur place de l'incident. ![]() |