Locomotion des premiers hominidés
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
Accueil  Arborescence  Page précédente

© Cliché Vilem Bischof

La petite histoire  Up Page
Etude statistique
L'exploitation statistique des données biométriques et plus particulièrement des indices de proportion du membre inférieur et du pied a amené à partir des distances généralisées et d’une classification hiérarchique ascendante à construire deux arbres. Ce calcul a été effectué afin de tenter de classer les 17 genres de Primates les plus représentatifs. Ces deux arbres montrent la similitude d’ordre dans lequel se placent les différents genres : seules changent les valeurs des distances et des angles. Homo et Pongo se placent toujours à des pôles opposés. Plus que dans celle du membre postérieur c’est dans la classification faite à partir des indices du pied que l’Homme s’éloigne le plus du Gorille.

Comprendre simplement  Up Page
Etude anatomique
L’étude anatomique détaillée de 64 os fossiles de pieds d’Australopithèques et d’Homo habilis a permis de les classer en trois groupes:  
- le premier groupe constitué de 37 os datés de trois millions d’années provient de l’Afar en Ethiopie. Leurs caractéristiques anatomiques les situent entre les Chimpanzés et l’Homme avec, cependant une prédominance des caractères simiens. Ces êtres pouvaient vraisemblablement pratiquer la bipédie, tout en possédant d’incontestables caractères liés habituellement à la locomotion arboricole tels que : talon roulant sur le bord externe (marche en varus), écartement du premier orteil, phalanges longues, larges, plates et fortement incurvées dans un sens dorso-plantaire (al 333 115). Attribués à Australopithecus afarensis, ces êtres aux membres plus ou moins préhensiles ne peuvent pas se situer parmi les ancêtres de l’Homme.
- le deuxième groupe est constitué d’os provenant de la vallée de l’Omo ainsi que d’Afrique du Sud datés entre deux et deux millions et demi d’années. Leur étude anatomique suggère l’existence possible d’une voûte plantaire semblant plus basse que celle de l’Homme actuel. Leurs propriétaires devaient être bipède avec, probablement, des aplombs légèrement différents de ceux de l’Homme actuel. Ils pourraient faire partie de nos ancêtres praehomo ou praeanthropus.
- Le troisième groupe rassemble 22 os datés entre un et demi et deux millions et demi d’années, ils proviennent de Tanzanie, du Kenya et d’Afrique du Sud. Ils présentent des caractères anatomiques très proches de ceux de l’Homme actuel. Ils devaient pratiquer une locomotion bipède assez proche de celle de l’Homme actuel. Nous les attribuons à des Homo (oh8).

Domaines de présence  Up Page
Analyse factorielle logarithmique

Des analyses multivariées appliquées à la comparaison des os des Australopithèques et d’Homo habilis avec les os homologues de l’Homme et du Chimpanzé actuel mettent en évidence le rapprochement entre les Australopithèques et les Chimpanzés et entre Homo habilis et l’Homme actuel. (al 333 115).

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Loi de Dollo
"Si l’on tient compte de la loi de Dollo ou loi de l’irréversibilité de l’évolution qui n’a jamais été contredite, à savoir " qu’un organisme ne peut retourner, même partiellement, à un état antérieur, déjà réalisé dans la série de ses ancêtres... ". L’Homme possède une main de structure primitive et donc non spécialisée et un pied hautement spécialisé pour une locomotion bipède, il n’est donc jamais passé par une phase d’arboricolisme. Si la main avait servi d'appui pour la locomotion, elle en aurait gardé des traces. Par ailleurs, il n’est pas possible de passer du pied arboricole au pied bipède. Les Australopithèques possédaient des pieds à caractères arboricoles ainsi d’ailleurs que les mains ce qui les exclut de nos ancêtres. Enfin, les Grands Singes vivant actuellement ont une anatomie entièrement dévolue à la vie arboricole, ce qui ne les empêche pas pour autant d’avoir la possibilité de se déplacer en bipède, ce que pouvait aussi pratiquer les Australopithèques mais, à la différence de l’Homme, ce n’était sûrement pas leur mode de locomotion habituel de même que ce n’est pas celui des Grands Singes. Lorsque le Gorille, le Chimpanzé ou l’Orang-Outan se déplace au sol en quadrupédie, ils le font en s’appuyant sur la deuxième phalange des mains, ce qui est très différent de la quadrupédie des petits singes. Ceci représente un caractère spécifique des grands Primates."
Yvette Deloison, chargé de Recherche au C.N.R.S.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Source
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
Contribuer au Réseau Pepe
Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer.
Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Mais encore …  Up Page
Primate bipède
L’ancêtre des grands singes, des Australopithèques et de l’Homme devait être un Primate bipède avec des membres non spécialisés à partir duquel ces trois groupes ont divergé. Avec le temps, ces genres ont acquis les spécialisations correspondant à leur mode particulier de locomotion, à savoir une spécialisation arboricole des extrémités pour les Australopithèques et les Grands Singes et une spécialisation pour la bipédie permanente de type humain chez l'homme.
 
Bipédie chez l'orang-outang
L'orang-outan adopte des postures débout dans les arbres.