Les Lapons Population Description Activités Présence Particularités Tendance

by Pepe ©   Accueil  Arborescence  Page précédente

Population  Up Page Qui est-elle, famille, genre Du 63e degré de latitude nord jusqu'aux rivages de l'océan Glacial, de la mer de Barentz et de la mer Blanche, enjambant successivement les frontières de Norvège, de Suède, de Finlande et de Russie, s'étend un vaste territoire, la Laponie, prolongement naturel des solitudes glacées de la taïga sibérienne. Trente-deux mille Lapons y partagent leur paisible existence entre les monts, la forêt, la toundra. On en trouve huit mille cinq cents dans les provinces suédoises de la Botnie de l'Ouest et du Nord du Jamtland; deux mille trois cent en Finlande au-dessus du 68e degré de latitude nord. Dix-huit cents vivent en U.R.S.S.: dans la presqu'île de Kola où l'on rencontre les plus primitifs d'entre eux, et dans la région de Petsamo. Vingt mille enfin, le plus grand nombre, résident en Norvège, entre Trondhjem et Narvik d'une part, dans la province de Troms et surtout dans le Finmark, où l'on dénombre onze mille trois cents, d'autre part. Cette dernière province est leur terre d'élection, le préfixe "Finn" désignant, d'ailleurs, pour les Norvégiens le peuple lapon et non les Finnois pour lesquels le terme "Kvaener" est employé. Quant au mot "lapon", terme suédois, il a son origine dans le terme "Lappi", qui englobe à la fois Laponie et ses habitants, les Lapons.

Description  Up Page Comment elle est, physiologie, phylogénie

Activités  Up Page Ce qu'elle fait, démarches

Présence  Up Page La Laponie Il n'est pas une Laponie, mais quatre territoires de ce nom: la Laponie norvégienne, essentiellement montagneuse, avec des sommets culminant aux abords de 1 800 mètres, dénudés, couverts soulement de lichens et d'une végétation à racines horizontales, assez dense: les arbrisseaux - des bouleaux - n'épousent que le flanc des vallées glaciaires ou la bordure des lacs. La Laponie suédoise présente au contraire une succession dégradée de plateaux recouverts d'une végétation relativement abondante où se mêlent des sapins souffreteux et des bouleaux de toutes dimensions dont l'espèce naine ne dépasse pas quelques centimètres. Cette interminable forêt n'est coupée, sur des centaines de kilomètres, que par des rivières, ruisselets, marécages et lacs se prolonge telle à travers la Laponie finlandaise et russe. La flore sa ramène à des plantes assez répandues: Arabis alpina, Linnæa borealis, Eriophorum, tapis continu des Camarines noires, Myrtilles et multers ou ronces arctiques, dont on tire une eau-de-vie fort appréciée. Quant à la faune, elle présente surtout de nombreux petits rongeurs, quelques oiseaux (perdrix des neiges, coqs de bruyère), des loups, peut-être l'ours, enfin des troupeaux de rennes sauvages ou demi-sauvages, ces derniers facilement reconnaissables à la marque de leur maître gravée sur leurs oreilles. Peu de routes traversent de part en part les différents secteurs lapons. Cependant, la Laponie suédoise est coupée, dans sa partie nord, par la ligne ferroviaire électrifiée Stockolm-Narvik.   L'homme De petite taille (1,60 m pour l'homme et 1,50 m pour la femme), jambes et cuisses courtes par rapport au tronc, tête ronde avec figure large et proéminence des pommettes, œil allongée et oblique avec paupières gonflées et patte d'oie, un tel ensemble de caractères semblerait signer le faciès mongoloïde classique, surtout si l'on  y ajoute la couleur jaune ou brun foncé de la peau dans les parties découvertes et les rides nombreuses qui vieillissent prématurément le visage. Rien ne permet d'affirmer, cependant une telle ascendance. Asiatiques, Européens, transfuges de l'Est ou du Sud-Est, qui suivirent tout naturellement la rive méridionale de l'immense glaciation du Nord européen en retrait, d'où viennent-ils ? On ne saurait le préciser. Sur leurs jambes souvent arquées, ils vont d'une marche en canard due, soit à une luxation congénitale de la hanche, soit un rachitisme né de la carence solaire pendant pendant les longues nuits d'hiver. Avec la tuberculose, cette dernière affection constitue la caractéristique essentielle de la pathologie lapone. De leur langage, on ne saurait dire qu'il s'agit d'une véritable langue lapone. Leur compénétration anciennes avec les Finnois a provoqué l'apparition de dialectes finno-ougriens, si différents les uns des autres que les Lapons d'une province sont incompris de ceux d'une autre province. Bien que ces dialectes se perdent peu à peu, remplacés par la langue nationale du territoire où ils vivent, il demeure extrêmement difficile pour l'étranger d'entrer en relation avec ce peuple; rares sont les ethnographes qui ont pu poursuivre sur lui des études sérieuses et suivies. Le plus qualifié d'entre eux est sans doute le Suédois Ernst Manker;

Les références  Up Page Réseau Pepe Science & Vie janvier 1953 n°424 Science & Vie mai 1953 n°428   Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.   Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Particularités  Up Page Ce qui la distingue des autres

Tendance  Up Page Pourquoi elle le fait La plus riche mine de fer est une montagne de Laponie. C'est un véritable bloc de fer qui s'élève à 235 mètres au-dessus du niveau du lac de Kiruna, en Laponie suédoise. Le minerai qui le constitue contient en effet, en moyenne 65% de fer pur (contre 33% seulement pour le minerai français).