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Invasion de l'Irak en 1990
La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore … |
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La petite histoire Up Page Un réseau militaire d’intoxication
Dès la préparation de
l’invasion de l’Irak, de nombreux observateurs
doutèrent du bien-fondé du danger irakien. A
l’issue de l’invasion, le rôle
joué par les services de renseignement
états-uniens, britanniques et israélien dans la
diffusion de fausses informations a été mis en
évidence par l’absence d’arsenal
irakien. Si les gouvernements en place à Washington, Londres
et Tel-Aviv étaient favorables à
l’attaque militaire, il apparaît que leurs services
de renseignement respectifs travaillaient depuis plusieurs
années à les convaincre de la menace irakienne.
Réquisitoire contre l’Irak
Qui se souvient du réquisitoire contre
l’Irak du secrétaire d’État
Colin L. Powell, le 5 février 2003 ? Qui a encore
à l’esprit les armes de destruction massive, les
drones permettant à Saddam Hussein de frapper
l’Amérique, les camps
d’entraînement d’Al Qaïda en
Irak ou encore la fable de l’uranium importé du
Niger par le Raïs ? Si toutes ces imputations ont,
par la suite, été démenties, elles ont
permis de justifier l’invasion du pays. La presse
"de
référence", qui s’était
alors transformée en caisse de résonance des
allégations de Washington, accueille-t-elle
désormais les révélations des
néo-conservateurs avec plus de prudence ? Non, au
vu des nouveaux
"scoops"
liant Al Qaeda et la résistance irakienne.
Témoignage d’un ex-US Marine de retour d’Irak Deux photographies du soldat Jimmy Massey en Irak au début de l’invasion des Etats-Unis, en mars 2003.
Pendant près de douze ans, le sergent Jimmy Massey a
été un US Marine aux nerfs d’acier et
au cœur de pierre. Il a servi en Irak où il a
participé à des atrocités, avant
d’ouvrir les yeux et de lutter contre la politique belliciste
de son pays. Il anime aujourd’hui l’association des
vétérans d’Irak contre la guerre. Au
Salon du livre de Caracas, où il a
présenté son témoignage
Cowboys del
infierno, il a répondu aux questions de la journaliste
cubaine Rosa Miriam Elizalde, de
Cubadebate.
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Comprendre simplement Up Page Cowboys del Infierno
"Les États-Unis utilisent leurs Marines de deux
façons: soit dans l’humanitaire, soit pour
assassiner. J’ai passé douze ans dans le Corps des
Marines des États-Unis et je ne suis jamais parti en mission
humanitaire."
Jimmy Massey |
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Domaines de présence Up Page Mission humanitaire ... "L’administration Bush a forcé la jeunesse étasunienne à s’enrôler dans l’armée. De quelle manière ? En usant d’un procédé qui était aussi le mien : des offres économiques. En trois ans, j’en ai recruté soixante-quatorze, aucun ne m’a dit qu’il voulait entrer dans l’armée pour défendre son pays, aucun n’avait de motivation d’ordre patriotique. Ils voulaient de l’argent pour entrer à l’Université ou pour avoir une couverture de santé. Je commençais par leur parler de tous ces avantages, et seulement à la fin, je leur faisais valoir qu’ils allaient servir la cause de la patrie." Jimmy Massey |
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Son interprétation dans l'avenir Up Page Mission mercenaire
"Je suis devenu un assassin psychopathe parce que j’ai
été entraîné à
tuer. Je ne suis pas né avec cette mentalité.
C’est le Corps d’infanterie de Marine qui a fait de
moi un gangster au service des grandes multinationales
étasuniennes, un vulgaire délinquant.
J’ai été entraîné
pour exécuter aveuglément les ordres du
président des États-Unis et rapporter au pays ce
qu’il avait demandé, hors de toute
espèce de considération morale.
J’étais un psychopathe parce que j’ai
appris à tirer d’abord et à interroger
après, comme un malade et non comme un soldat professionnel
qui ne doit affronter qu’un autre soldat. Or, s’il
fallait tuer des femmes et des enfants, nous le faisions. Par
conséquent nous n’étions plus des
soldats, mais des mercenaires."
Jimmy Massey |
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Les références Up Page Réseau Pepe Réseau Voltaire Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
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Mais encore … Up Page Armes d'Irak made en United States ...
"En Irak, où je suis arrivé en mars 2003. Mon
peloton a été envoyé sur les lieux qui
avaient été ceux de l’armée
irakienne, et nous y avons trouvé des milliers et des
milliers de munitions dans des caisses étiquetées
aux États-Unis : elles s’y trouvaient depuis que
les États-Unis avaient décidé de
soutenir le gouvernement de Saddam dans sa guerre contre
l’Iran. J’ai vu des caisses avec le drapeau nord-américain et même des chars nord-américains. Mes Marines —j’étais sergent de catégorie E6, un grade supérieur à celui de simple sergent, et je commandais 45 Marines—, mes hommes me demandaient pourquoi il y avait des munitions des États-Unis en Irak. Ils ne comprenaient pas. Les rapports de la CIA nous avaient convaincus que Salmon Pac était un camp de terroristes et que nous allions trouver des armes chimiques et biologiques. Or, nous n’avons rien trouvé de tout ça. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à soupçonner que le contenu de notre mission était le pétrole." Jimmy Massey Uranium apprauvri "J’ai 35 ans et ma capacité pulmonaire a été réduite de 20 %. Selon les médecins, je souffre d’une maladie dégénérative de la colonne vertébrale qui s’accompagne de fatigue chronique et de douleurs dans les tendons. Autrefois, je courais tous les jours dix kilomètres pour le plaisir, et maintenant j’arrive tout juste à marcher sur cinq ou six kilomètres. J’ai même peur d’avoir des enfants. J’ai des inflammations du visage. Regarde cette photo (il me montre celle qui apparaît sur son badge du Salon du livre), elle a été prise peu après mon retour d’Irak. Je ressemble à une créature de Frankenstein et cela, je le dois à l’uranium appauvri. Imagine un peu ce que les Irakiens ont dû endurer..." Jimmy Massey |