Rencontre Humain-Humanoïde (Brésil, 1957)
Opération en trois actes
Souvent, avant tout intervention animale ou humaine, l'intelligence en question fait d'abord un premier repérage. Que ce soit le frelon asiatique qui vient déposer sa phéromone au pied de la ruche des abeilles afin de marquer les lieux et de revenir plus tard à plusieurs effectuer un coup de commando, ou le voleur qui vérifie quelques jours avant les habitudes du voisinage et évaluer les risques/problèmes éventuels.Mêmes les tremblements de terre “offrent” toujours des signes avant-coureur (des indices de défaillance), quelques jours avant que le vrai séisme ne se produise. Il suffirait, pour cela, de ce munir d'un détecteur d'énergie cosmotellurique ...
Phase identification du sujet (05 octobre 1957)
Il n'a alors que 23 ans lorsque le Brésilien Antonio Villas Boas et son frère João

C'est dans leur ferme située près de São Paulo, dans l'État de Minas Gerais au Brésil

Il est alors aux alentours de 23 heures au soir, à ce moment-là, il fait déjà très chaud, Antonio veut aérer sa chambre avant de se coucher, et décide donc d'ouvrir les volets de sa fenêtre.
C'est alors qu'il voit juste au centre de la cour, un reflet argenté & fluorescent plus brillant que le clair de lune, illuminant tout le sol alentour. Dans le ciel, il n'y a rien d'où pourrait provenir cette lumière.
Antonio appelle son frère João et la lui montre : très incrédule, João lui dit qu'il vaut mieux se coucher. Antonio referme donc les volets; mais pour les ouvrir quelque temps plus tard.
La lumière, toujours au même endroit, se met à avancer lentement. Vite, Antonio ferme les volets, si vite que cela éveille son frère João qui dormait, déjà.

Tous les deux, ils regardent la lumière pénétrer par les fentes des volets, puis continuer sur le toit et briller sur les tuiles. Enfin, la lumière s'éteint.
Phase analyse des risques (14 octobre 1957)
La nuit du 14 octobre 1957, entre vingt-et-une heures trente (21h30) et vingt-deux heures (22h), Antonio travaille sur son tracteur avec son autre frère (ils sont une fratrie de trois frères & trois sœurs).Soudain, Antonio & son frère observent une lumière si brillante qu'elle fait mal aux yeux, immobile à l'extrémité Nord du champ, à une altitude d'environ cent mètres, de la taille d'une roue de charrette, couleur rouge illuminant une large portion du sol.
Son frère ne voulant pas aller voir ce que c'est, Antonio s'avance seul. Quand il arrive près de la chose, elle se déplace à une vitesse énorme, et Antonio retourne près de son frère.
Fixe dans le lointain, de temps en temps la lumière projette dans toutes les directions des rayons semblables à ceux du Soleil couchant. Puis elle s'évanouit comme si on l'avait éteinte.
Phase (inter)action avec le sujet (15 octobre 1957)

Le jour suivant, alors qu'il laboure seul avec le tracteur au même endroit, à une heure du matin (1h), Antonio voit une étoile rouge dans le ciel.

Elle se met à grandir rapidement, venant dans sa direction. Elle devient un objet en forme d'œuf, très lumineux, qui vole vers lui si vite qu'il est au-dessus du tracteur avant qu'il ait le temps de réfléchir.

Là, l'objet s'immobilise et descend jusqu'à cinquante mètres au-dessus de sa tête, projetant sur lui un éclair rouge pâle si puissant que les phares allumés de son tracteur sont complètement noyés.
Antonio est terrifié : fuir avec son tracteur ? Avec sa faible vitesse, ses chances seraient maigres. Sauter à terre et s'enfuir ? Mais la terre est molle retournée par les socs (pièces tranchantes de la charrue, qui s'enfonce dans la terre et la découpe en bandes).
Tandis qu'il reste indécis, l'objet se remet à avancer, s'arrête dix ou quinze mètres devant le tracteur pour tomber (se poser) vers le sol très lentement.
C'est une machine étrange, surmontée par de petites lumières pourpres, avec un énorme phare rouge. Elle ressemble à un grand œuf allongé avec trois éperons (pieds d'atterrissage) de métal devant.

Il ne peut pas distinguer leur couleur car ils sont enveloppés d'une puissante phiosphorescence rouge. Sur la partie supérieure, il y a quelque chose qui tournoie à grande vitesse pour atterrir.
Au moment où la machine réduit sa vitesse pour atterrir, la lumière devient d'une couleur verdâtre correspondant à une diminution dans la vitesse de rotation de cette partie qui prend alors la forme d'une coupole aplatie.
Lorsqu'il voit trois supports de métal formant trépied émerger de dessous la machine, visiblement destinés à supporter le poids de l'engin quand il touchera le sol, Antonio perds totalement le contrôle de lui-même (peur panique).
Il démarre le tracteur, fait pivoter sur un côté pour fuir. Mais à peine franchi quelques mètres que le moteur s'arrête et, simultanément, les lumières du tracteur s'éteignent : pourtant la clé de l'allumage est en place et les phares en position. Il essaie de redémarrer, mais le starter ne réagit pas.
Alors Antonio ouvre la porte du tracteur et saute à terre pour se mettre à courir. Mais quelqu'un l'attrape par un bras.
L'être qui venait de l'attraper par le bras, lui arrivait à l'épaule. Il était vêtu d'une sorte de combinaison collante. Antonio pivota brusquement et lui donna une bonne poussée qui le déséquilibra au point de tomber sur le dos à deux mètres.

Antonio s'est débattu, quand quatre nouvelles créatures, un peu plus grandes que la première, ont surgi, l'immobilisant solidement, l'entraînant de force vers l'extraordinaire machine.

Antonio raconte aussi que, s'étant mis à crier très fort, ses paroles semblaient éveiller la surprise de ses assaillants. Sans le relâcher, ceux-ci considéraient attentivement son visage.

Antonio décrit l'escalier pliant (échelle métallique) grâce auquel il fut hissé dans l'astronel (ufo, ovni, machine volante) par une porte ouverte à l'arrière.

Il se trouvait alors dans une petite pièce carrée dont les murs scintillaient sous les reflets de la lumière fluorescente qui tombait du plafond de métal. Une fois la porte refermée, il devint impossible de discerner sa place : elle semblait être devenue la paroi elle-même.

Pourtant, l'éclairage était si soutenu qu'il se serait cru en plein jour et aurait dû discerner la moindre fente.

Aprè avoir attendu quelques minutes, Antonio fut transporté dans une seconde pièce, y resta debout les bras maintenus par les créatures qui l'observaient et “conversaient” à son sujet.

“Conversaient’, c'est une manière de parler, car ce que Antonio entendait n'avait aucune ressemblance avec la parole humaine et ressemblait plutôt aux sons que produit un chien. Ressemblance très légère, mais la seule qui rappelle des sons totalement différents de tout ce qu'il avait entendu jusque-là.
C'étaient des aboiements et des jappements (sons émis par de jeunes chiots) très lents, ni très clair ni très rauques (graves), certains plus longs, d'autres plus courts, parfois contenant à la fois plusieurs sons différents et par moments se terminant sur un trémolo (tremblement de la voix).
De simples sons, des cris d'animaux, et rien n'étaient discernable au point d'en tirer le son d'une syllabe ou d'un mot.
Ces créatures étaient vêtues de combinaisons très ajustés, faites d'un tissu épais mais doux, de couleur grise avec des bandes ici-et-là. Cet habit montait jusqu'au cou pour rejoindre une sorte de casque fait d'un matériau de la même couleur, qui semblait plus raide et renforcé par des bandes de métal mince.

Ces casques ne laissaient de visibles que les yeux par deux hublots ronds semblables aux lentilles employées pour les lunettes. Derrière ces hublots, ces yeux qui me considéraient, semblaient nettement plus petits que les nôtres.

Mais Antonio pense qu'il s'agissait d'un effet produit par les hublots. Tous avaient des yeux de couleur claire, qui lui parurent bleus, mais il ne pourrait le garantir.
Au-dessus des yeux, le haut de leur casque devait correspondre au double de la taille d'une tête normale. Il est probable qu'il y avait quelque chose d'autre dans les casques au-dessus de la tête, mais rien n'était visible de l'extérieur.
Au-dessus, du centre de la tête émergeaient trois tubes ronds argentés un peu plus minces qu'un tuyau d'arrosage. Ces tubes, un au centre et un de chaque côté, s'allongeaient par l'arrière, s'incurvant en direction des côtes.
Là, ils pénétraient dans les vêtements auxquels ils étaient ajustés d'une façon qu'il ne pourrait expliquer. Celui du centre entrait dans l'axe de la colonne vertébrale, les deux autres étaient fixés de chaque côté sous les épaules, à environ huit centimètres sous les aisselles, là où commencent les côtes.
Un moment, Antonio eu l'impression que ces gens avaient tout réglé à son sujet car ils se saisirent de lui à nouveau et se mirent à le déshabiller. Evidemment, il essayait de résister, mais en vain.

Le premier qui l'avait attrapé à l'extérieur ne lui arrivait pas au menton. Mais les autres avaient tous la même taille que lui (peut-être un peu plus petit, si l'on songe aux casques).
Ils semblaient tous être robustes mais, l'un après l'autre, et en terrain dégagé, Antonio aurait pu se mesurer avec n'importe lequel à égalité.
Ils l'ont ensuite frotté avec une éponge imprégnée d'un liquide clair comme de l'eau mais épais comme de l'huile, sans odeur, qui s'avéra non visqueux et sécha très vite, provoquant une sensation de froid.

Le jeune Antonio est ensuite entraîné vers l'un des murs sur lequel semble se détacher littéralement une inscription énigmatque.

Deux petites traces circulaires, sorte de taches de chaque côté du menton, apparurent après que ces créatures aient opéré une saignée à l'aide de deux ventouses reliées à des tuyaux sortant de l'un des murs.

Pendant tout ce temps, une fumée qui le rendait mal à l'aise imprégait l'atmosphère.

Enfin, il fut conduit dans une autre pièce, quand soudain une porte s'ouvrit et une femme entra et se dirigea vers lui.

Elle venait lentement, sans se presser, peut-être amusée de la surprise qui devait être inscrite sur mon visage.

Antonio était ahuri (étonné) et non sans une bonne raison : la femme était nue, aussi nue que lui et nu pieds aussi. Elle était belle, quoique d'un type différent de celui des femmes qu'il a connues.
Sa chevelure était splendide, presque blanche (comme des cheveux décolorés à l'eau oxygénée) lisse, mais pas très abondants, atteignant la nuque avec des extrémités bouclées vers l'intérieur et partagée par une raie au milieu.
Elle avait de grands yeux bleus, plus allongés que ronds, un peu bridés à l'extérieur (comme ces yeux fendus que certains filles se font par fantaisie, pour ressembler aux princesses arabes, avec la différence que le chose était naturelle et qu'elle n'avait pas le moindre maquillage). Son nez était droit, sans être pointu ni retroussé, ni trop gros.
Ce qui était différent, c'était le contour du visage, avec les pommettes très hautes qui lui donnaient un faciès plutôt large (bien plus large que celui des Indiennes d'Amérique du Sud).
Mais immédiatement au-dessous, le visage se rétrécissait abruptement, s'achevant par un menton pointu. Cela donnait à la partie inférieure de sa tête une forme tout à fait triangulaire.
Ses lèvres étaient très minces, à peine visibles. Ses oreilles, petites, ne semblaient pas différentes de celles des femmes qu'il connaissait. Les joues hautes donnaient l'impression qu'il y avait en dessous un os proéminent, mais comme il le constata peu après, elles étaient douces et pulpeuses au toucher: il n'y avait donc pas la moindre présence d'os.
Son corps était beaucoup plus beau que celui des femmes qu'il avait rencontrées auparavant : mince, avec des seins hauts et bien séparés, une taille étroite et un ventre plat, de larges hanches et de fortes cuisses.
Ses pieds étaient petits, ses mains longues et étroites, avec des doigts et ongles normaux. Elle était nettement plus petite que lui, sa tête atteignant son épaule.

Cette femme se dirigea vers lui en silence, le regardant avec l'expression de quelqu'un qui voudrait quelque chose; elle l'enserra soudainement de ses bras et se mit à frotter sa tête de côté et d'autre contre son visage.

Au même instant, il sentit son corps se coller contre le sien et faire des mouvements. Sa peau était blanche (comme celle des blondes du Brésil) et sur les bras, elle était couverte de taches de rousseur.
Il ne sentis pas de parfum sur sa peau ni sur ses cheveux, mise à part son odeur de femme. La porte était fermée. Seul avec cette femme qui l'embrassait et se donnait clairement entendre ce qu'elle voulait, Antonio commençait à s'exciter.
Cela semble incroyable dans la situation où il se trouvait. Il pense que le liquide dont ils avaient frotté sa peau en était la cause. Ils avaient dû faire exprès. Tout ce qu'il sais, c'est qu'il ne put contrôler son excitation sexuelle (chose qui ne lui était jamais arrivée).
Il finit par oublier tout et il s'empara de la femme, répondit à ses caresses plus grandes ... Ce fut un acte normal et elle se comporta exactement comme l'importe quelle femme, rout comme elle refit plus tard, après d'autres caresses.

Enfin, elle fut fatiguée et se mit à respirer rapidement. Il était toujours ardent, mais à présent elle se refusait, essayant de l'échapper, de l'éviter pour en finir avec tout cela. Quand il s'en aperçut, il se refroidit aussi.
C'est ce qu'ils voulaient de lui; ce bon étalon pour améliorer leur stock ou pour avoir de la semence humaine et faire des expériences. Il n'avait été qu'un cobaye. Il était en colère, mais il résolut de n'y attacher aucune importance : après tout, il avait passé d'agréables moments.
Evidemment, il ne voulait pas échanger ses femmes (Terriennes) pour elle. Il aime une femme avec qui il peux parler, converser, se faire comprendre, ce qui n'était pas le cas. De plus, certains grognements qu'il avait entendir sortir de la bouche de cette femme à plusieurs reprises avaient presque tout gâché en lui donnant la désagréable impression qu'il était avec un animal.
Une chose qu'il remarqua est qu'elle ne lui donna aucun baiser. A un certain moment, elle ouvrit la bouche comme si elle allait le faire, mais cela se résolut en une douce morsure sur son menton.
Une autre chose qu'il a noté : ses poils aux aisselles et en un autre endroit étaient très rouges, presque de la couleur du sang.
Peu après qu'ils se furent séparés, la porte s'ouvrit. Une des créatures apparut sur le seuil et appelé la femme. Alors elle se retourna vers Antonio, montra son ventre puis lui désigna, et avec un sourire (ou quelque chose qui s'en approchait), elle montra enfin le ciel (peut-être voulait-elle lui indiquer qu'elle allait emporter leur enfant sur sa planète natale) ... Il pense que c'était en direction du Sud. Puis elle sortit.

Antonio se retrouve dans la grande salle, parmi les petits êtres. On lui a rendu ses vêtements. Il est maintenant plus calme, il n'a plus peur, il sent que son aventure touche à sa fin.

Il a alors l'idée de vouloir emporter un souvenir de son séjour parmi les humanoïdes.

Il tente de subtiliser un accessoire posé sur une table, mais l'objet est immédiatement repris par l'un des petits humanoïdes.

Avant de lui rendre sa liberté, un des petits humanoïdes qui l'accompagne lui fait faire le tour extérieur de l'aéronef.

Antonio a maintenant quitté l'aéronef. La luminosité de l'appareil se fait plus intense. La partie supérieure de la coupole accélère son mouvement de rotation. Lentement, la soucoupe volante commence à s'élever, tandis que le train d'atterrissage se rétracte et s'efface. Il est 5h30 du matin. Antonio a passé quatre heures et quinze minutes à bord de la navette spatiale.


Le docteur Olavo Fontes, depuis son cabinet de Rio de Janeiro, et en présence du journaliste João Martins (magazine “O Cruseiros”, écoutent le récit du paysan brésilien.

Le docteur Olavo Fontes note : “Le sujet est de sexe mâle, ne souffrant apparemment d'aucune maladie aiguë ou chronique. Biotype : asthénique à membres longs. Faciès : atypique. Est de taille moyenne (un mètre soixante-quatre en chaussures), maigre mais solide, avec une musculature bien développée, bien nourri, ne présente aucun signe de déficience vitaminique. Pas de difformité physique ou d'anomalie dans le développement physique. Pilosité d'apparence normale et de distribution normale pour son sexe. Muqueuses conjonctives légèrement décolorées. Dents en bon état de conservation. Ganglions superficiels impalpables.”

Antonio Villas Boas est un “calboclo” comme les autres, moitié Portugais moitié Amérindien. Il est de type rural (vie paysanne) et pas urbain (vie à la ville).
Antonio Villas Boas n'est pas un ê,tre raffiné (il n'a pas fait d'études), il poursuit seulement des cours par correspondance depuis peu (il a démarré ses cours quelques semaines avant octobre 1957).
Ses vêtements comme ses manières sont bien ceux d'un paysan de l'arrière-pays (qui a vécu loin de la ville).
La paysan brésilien aux lèvres épaisses, était mal à l'aise dans le pantalon de toile claire et la chemisette étriquée qu'il a revêtus pour faire le long voyage jusqu'à Rio de Janeiro.
Dns une lettre adressée au chercheur anglais Gordon Creighton, le docteur Fontes fit remarquer que les symptômes décrits par Antonio sufggéraient un empoisonnement dû à une exposition à des radiations.