Hommes du Grand Nord Population Description Activités Présence Particularités Tendance

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Population  Up Page Qui est-elle, famille, genre Des histoires et des mythes, que l'on retrouve dans l'univers indo-européen, semblent parfois faire référence à une expérience "polaire". Certains archéologues ont voulu y voir la réminiscence d'une très ancienne occupation de la zone arctique. Et c'est effectivement l'une des surprenantes révélations: l'humanité aurait franchi le cercle arctique (au-delà de 66°32') dès le paléolithique supérieur, il y a 27 000 à 9 000 ans.

Description  Up Page Expérience polaire Des spécialistes indiens des Védas leur donnent de l'importance, alors que d'autres n'y voient qu'une évocation des hautes montagnes du nord de l'Inde, l'Himalaya. Ce qui est considéré aujourd'hui comme "indo-européen", qu'il s'agisse de langues, de cultures ou de populations (ce qui fait l'objet de vifs débats, parfois non dépourvus d'idéologie), semble bien s'être différencié dans la zone des steppes d'Eurasie, entre l'Altaï, la mer Noire, la mer Caspienne et l'Oural, avant de s'étendre vers l'ouest à l'Europe méditerranéenne et occidentale, vers le sud à l'Inde et à l'Iran, et plus tard vers l'est, au nord de la Chine avec les mystérieux Tokhariens. En dépit du climat très rigoureux du dernier Glaciaire, il y a 10 000 ans, des chasseurs ont suivi leurs gibiers - mammouth, rhinocéros, cheval, etc - aussi loin que possible vers le nord, en particulier le long du flanc ouest de l'Oural, jusqu'à proximité des inlandsis et de la banquise, au-delà du cercle arctique. Ils avaient donc une expérience directe du Grand Nord, dont l'étrangeté ne pouvait que les frapper. Il ne serait pas étonnant que cette expérience se soit transmise oralement, en prenant une forme mythique, aux générations et aux populations voisines restées plus au sud.

Activités  Up Page Progression vers le nord Il est possible que l'homme de Néanderthal ait déjà effectué des incursions jusqu'en Finlande, comme l'indique un outillage de type Paléolithique moyen découvert à la toute fin du XXe siècle dans la grotte de Susiluola, en Norvège, à 62° de latitude nord. Les sédiments permettent de dater le gisement du stade isotopique 5, correspondant au dernier Interglaciaire. L'ouest de l'Oural a été particulièrement fréquenté pendant les Interglaciaires. Divers sites du Péléolithique moyen, le long des cours d'eau qui descendent de ces montagnes, ont été trouvés jusqu'à 65° nord, soit presque au cercle arctique. Celui d'El'niki II, dans le bassin supérieur de la Kama, un affluent de la Volga, , est encore plus ancien puisque sa faune est caractéristique de l'Interglaciaire Mindel-Riss (350 000 - 300 000 ans). Les vestiges anatomiques de Néanderthal n'ont été retrouvés au-delà de 52° de latitude nord. En Scandinavie, les premières occupations humaines bien identifiées à l'est de la mer Baltique ne remontent pas au-delà de la toute fin du Paléolithique supérieur et sont postérieures à 10 500 ans. Elles suivent le retrait de l'inlandsis qui recouvrait tout ce territoire.

Présence  Up Page Carte des sites de Sibérie Sur cette carte, figure les sites de Sibérie contenant des galets taillés susceptibles de témoigner d'occupations du Paléolithique inférieur. Les dates, difficiles à établir, sont postérieures à 1 millions d'années.   Les fouilles du site de Diring Youriakh s'enfonce profondément dans les dépôts glaciaires.   Cette plaque gravée du niveau VI d'Oushki 1, au Khamtchatka, pourrait représenter, selon l'archéologue Nikolaï Dikov, les tentes d'un camp. Ce niveau du site correspond à une occupation un peu antérieure à 10 000 ans, donc de la toute fin du Paléolithique. D'après Dikov, in West 1996, 248.

Les références  Up Page Réseau Pepe Archeologia décembre 2005 n°428 Le courrier de la Nature janvier / février 2005 n°217   Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.   Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Particularités  Up Page Site de Yana RHS Voies de pénétration les plus faciles vers la Sibérie. Le site de Yana RHS, découvert et fouillé ces dernières années au sud de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, atteste une occupation humaine il y a 27 000 ans, 500 km au-delà du cercle arctique en pleine période glaciaire. A 71° nord, il est le plus septentrional de toute la Sibérie pour le Paléolithique. Quant à l'archipel, l'une de ses plus petites îles, Jokhov, au nord-est, fut fréquentée dès 7 000 av. J.-C. par des chasseurs de rennes. L'un des patins de traîneau vieux de 8 000 ans trouvé récemment à l'île de Jokhov, dans l'archipel de la Nouvelle-Sibérie. Des squelettes de chien montrent que cet animal était déjà domestiqué et utilisé bien avant l'Esquimau, par des populations descendant de celles du Paléolithique supérieur. Celles-ci faisaient des incursions à l'extrémité septentrionale de l'Eurasie pour chasser le renne et l'ours blanc, mais pas encore les mammifères marins. Découvert à la fin du XXe siècle au nord-est de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, le site de l'île de Jokhov, à 76° de latitude nord, témoigne d'expéditions de chasse au renne et à l'ours polaire menées par des chasseurs qui utilisaient déjà des traîneaux tirés par des chiens. Les objets qu'ils ont laissés appartiennent au Soumnaginien, une formation archéologique sibérienne issue du paléolithique supérieure qui se trouve, entre 10 500 et 6 000 BP (Before Present), depuis la péninsule de Taymir, à l'ouest, jusqu'à la mer d'Okhotsk et la Kolyma à l'est. Elle apparaît après la disparition de la steppe-toundra et la fin de le dernière glaciation, lorsque la zone de taïga s'étend vers le nord. Des assemblages comparables au Soumnaginien existent en Alaska sous d'autres noms. Le site de Jokhov, fouillé par Vladimir Pitulko, d'une superficie d'au moins 8 000 m², s'étend sur le versant gauche d'un vallon où coule un ruisseau. Lors de son occupation, il faisait encore partie du continent. Les148 m² fouillés lors des premières campagnes ont révélé de nombreux ustensiles en bois, que le pergélisol avait permis de conserver: des hampes de flèches, des louches, des poignées d'objets, ainsi qu'un patin gauche de traîneau et des os de chiens. Quelques rares objets en os ou en andouiller, ainsi qu'un fragment d'ivoire de mammouth, présentent des éléments décoratifs sous forme d'une ligne gravée. Comme les mammifères marins n'y ont pratiquement pas été chassés, on ne peut considérer les occupants du site comme les ancêtres des Esquimaux. Mais ils témoignent de la capacité précose de l'homme à s'adapter aux limites septentrionales de la planète avec différents mode de subsistance.   Figurine d'orque en pierre vieille de 4 000 ans trouvée dans la nécropole de Port-au-Choix, à Terre-Neuve.Cet animal particulièrement dangereux est souvent représenté dans l'art de l'Archaïque maritime. La grande nageoire dorsale caractéristique de cet animal est en haut et la tête à gauche.   Ile de Jokhov   Nécropole Port-au-Croix (Terre-Neuve)

Tendance  Up Page Pourquoi elle le fait En marge d'un symposium tenu à Reykjavik en Islande, le 18 novembre 2004, les peuples autochtones de l'Arctique ont exprimé leurs craintes face au réchauffement et à la liquéfaction partielle de la banquise. La raccourcissement de la période de la chasse, qui en résulte, pose des problèmes de subsistance.