Groenland
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Population: 56 100 habitants.
Superficie: 2 175 600 km2.
Point culminant: 3 700 m (Gunnbjørn).
Capitale: Nuuk.


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La fonte des glaces
Les photos prises en 1928 et 2004 de l'Upsala (Argentine) sont édifiantes. Ce glacier est celui qui fond le plus vite en Amérique latine. Le 21 septembre 2005, un satellite enregistrait la plus faible superficie jamais mesurée de la calotte glaciaire arctique. Le trait jaune détermine son étendue le 21 septembre 1979.


Les carottes du passé
Le forage ACEX (Arctic Coring Expedition) s'est terminé en ayant carotté 410 m de sédiments de la ride Lomonossov sous 1300 m d'eau, à 220 km du pôle nord. Trois brise-glaces étaient engagés dans cette expédition de 10 millions d'euros, dont le brise-glace nucléaire Sovietsky Soyouz. Les premières analyses réalisées en cours de mission indiquent que les sédiments prélevés remontent jusqu'à 56 millions d'années et se sont déposés sur un socle daté de 80 millions d'années. Les sédiments contiennent des microfossiles d'algues caractéristiques d'un climat subtropical et d'un environnement de mer peu profonde.

Le passé au présent
Les scientifiques du projet North Grip creusent depuis huit ans (1996-2004) les glaces qui habillent la surface du Groenland. Ils y cherchent de l'information sur l'évolution du climat depuis la dernière grande glaciation, entamée il y a environ 120 000 ans.

Sondage eu eau boueuse
A l'été 2003, les appareils des chercheurs ont traversé ce manteau glaciaire et ont atteint, trois kilomètres plus bas, la base rocheuse de l'île. Surprise! La foreuse est remontée en traînant à son bout une carotte de 30 centimètres d'eau boueuse, congelée pendant sa traversée dans les glaces jusqu'à la surface.

Selon les calculs des chercheurs, la glace à la base de cette couche est âgée d'au moins 120 000 ans. "En s'appuyant sur les recherches faites sur les différentes périodes de glaciation à l'échelle planétaire, certains estiment même que le centre du Groenland est enseveli sous la glace en permanence depuis deux millions d'années," a expliqué Dorthe Dahl-Jensen, chercheuse à l'Institut Niels Bohr, au Danemark, et responsable du projet North Grip, à l'occasion du congrès annuel de l'Union américaine de géophysique, qui avait lieu à la mi-mai 2004 à Montréal.
Dorthe Dahl-Jensen a expliqué que quand la foreuse a transpercé la base de l'épaisse couche de glace, l'eau située en-dessous a reflué dans le trou percé par l'appareil. Refroidie par la glace, elle s'est figée en une colonne d'une cinquantaine de mètres.

Les chercheurs de l'Institut prélèvent en juin 2004 une deuxième carotte d'eau recongelée. En analysant son contenu, ils espèrent trouver du pollen, des algues ou encore de l'ADN qui puissent leur donner des indices sur ce à quoi a pu ressembler la vie sur l'île avant que la glace ne s'y installe. "Nous avons déjà trouvé des traces d'ADN dans l'eau récoltée l'année dernière", a indiqué Dorthe Dahl-Jensen.
"Mais les spécialistes que nous avons contactés n'ont pas voulu s'avancer à faire des hypothèses sur leur origine, parce que l'échantillon liquide avait pu être contaminé par l'huile que nous utilisons dans le trou de forage. Ce que nous allons maintenant prélever s'est solidifié sans entrer en contact avec ce liquide, et cette fois les chercheurs sont tout à fait prêts à s'en servir," a ajouté la chercheuse.

Informations en eaux profondes
En juin 2004, Dorthe Dahl-Jensen, chercheuse à l'Institut Niels Bohr de Copenhagen, et son équipe ont prélevé une carotte sans perturbation au nord du Groenland, permettant d'établir l'historique du climat depuis 123 000 ans. La carotte montre bien une lente diminution de la température marquant le début de l'ère glaciaire mais, plus surprenant, révèle aussi un brusque réchauffement climatique il y a environ 115 000 ans (avant que les conditions glaciaires ne soient complètement développées) jusqu'alors jamais découvert. Cet évènement n'a apparemment pas sa contrepartie immédiate dans les forages de l'Antarctique, ce qui suggère que la "balance" entre les deux hémisphères (qui dominait pendant la dernière période glaciaire) n'était pas valable à cette époque.

Moissons d'archives glaciaires
Année exceptionnelle pour les glaciologues européens. Ils publient les résultats du projet NorthGrIP (North Greenland Ice-Core Project), un forage réalisé aux antipodes, sur la calotte groenlandaise. La carotte de glace fait 3 085 mètres de long. Elle livre 123 000 ans d'archives, soit 18 000 ans de plus que les carottes prélevées jusque-là dans la région.
Pour la première fois dans l'hémisphère Nord, l'enregistrement permet de suivre comment, il y a 120 000 ans, le climat a basculé d'une période chaude à uen période glaciaire. Ce record fait suite à celui, encore plus époustouflant,publié en juin 2005, atteint aux antipodes: la carotte de 3 130 mètres prélevée au Dôme C en Antarctique dans le cadre du programme Epica (European Porject for Ice Coring in Antarctica). Plus tassé qu'au Groenland, cette glace a enregistré 740 000 ans d'archives climatiques, soit 320 000 ans de plus que le précédent record établi à Vostok dans les années quatre-vingt.

Terre verte
Une forêt de conifères recouvrant la partie sud de l'île dans laquelle évoluent papillons, mouches et scarabées, tel était le cadre sylvestre du Groenland, il y a 450.000 à 800.000 ans. L'analyse de l'ADN fossile contenu à l'extrêmité d'une carotte glacière de deux kilomètres a en effet permis à l'équipe internationale coordonnée par le Professeur Eske Willerslev de l'Université de Copenhague, de déterminer la composition de cette faune et de cette flore locales et de restituer au Groenland son étymologie première de "Terre verte".
L'estimation de températures estivales supérieures à 10 degrés Celsius et hivernales ne descendant pas en dessous de -17 degrés Celsius a ainsi pu être formulée à partir de la mise en évidence, sur cette île, de conifères tels que des ifs, pins et épicéas ainsi que de nombreuses plantes herbacées notamment des composées, papillonacées et graminées, que l'on trouve encore aujourd'hui dans les régions septentrionales.

Se pourrait-il cependant que le patrimoine génétique ne soit pas issu de plantes natives mais de pollens ayant traversés les mers transportés par le vent ? Cette hypothèse a été démentie par le professeur Michael Hofreiter de l'Institut Max Planck de Leipzig qui a participé à l'analyse de cet ADN fossile, matériel génétique le plus ancien jamais étudié. L'ADN de la plupart des plantes ayant été isolé à partir de chloroplastes, organites renfermant la chlorophylle, ce dernier ne peut donc être issu que des feuilles ou d'aiguilles de conifères et non du pollen.

La datation de la glace a, quant à elle, nécessité le recoupement de 4 méthodes différentes. L'une d'entre elles a ainsi consisté à étudier la racémisation des acides aminés couplée à la modélisation des températures de la couche basale de glace. Ce processus de racémisation est observé à la mort d'un organisme vivant lorsque les acides aminés de forme L se transforment progressivement en forme D, selon une évolution lente dépendante des conditions physico-chimiques du milieu (telles que la température). Déterminer les proportions de ces 2 formes stéréochimiques L et D, selon le profil de température de la glace basale, a ainsi permis d'estimer l'âge de cette strate basale entre 500.000 ans et 1,2 millions d'années, résultat concordant avec ceux obtenus par les 3 autres méthodes.

D'après ces différents procédés de datation, les échantillons étudiés n'ont pas été en contact avec l'air. Le Groenland était donc couvert de glace lors de la précédente période interglaciaire, il y a 125.000 ans, contrairement à ce qui était avancé jusqu'à présent, avec des températures pourtant de 5 degrés Celsius, supérieures aux températures actuelles. Les propos de Willerslev se veulent ainsi rassurants: "Si nos calculs sont exacts, cela veut dire que la couche de glace du sud du Groenland serait plus stable qu'on ne le pensait".

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Les explorateurs
Erik le Rouge, viking norvégien (v. 940-v. 1010). Parti d'Islande vers 981, il atteignit un "pays vert" et y séjourna trois ans: c'était le Groenland (le climat y était sans doute moins rude qu'aujourd'hui). Il revint dans le pays en 985, avec vingt-cinq navires, et entreprit de coloniser les plaines côtières du sud-ouest.

Gaspar Corte Real, navigateur portugais (mort en 1501). En 1500, il toucha au Groenland; il trouva la mort l'année suivante, sans doute sur la côte de la future Nouvelle-Angleterre.

Hans Egede, missionnaire norvégien (1686-1758). En 1721, il s'installe avec sa famille sur la côte ouest du Groenland et est l'initiateur de la colonisation du pays, autour de Godthaab. Il y vécut jusqu'en 1736: ses travaux firent ensuite connaître les Esquimaux.

Sir Martin Frobisher, navigateur anglais (v. 1535-1594). Il atteignit le dus du Groenland, en 1576, puis parvint au Labrador, tentant de rechercher une voie "vers la Chine": il prit pour l'amorce du passage du Nord-Ouest la longue baie de la terre de Baffin qui porte son nom, et crut être aux confins de l'Asie. En 1577, il revint sans grand succès dans ces régions. En 1578, parti avec quinze navires, il tenta d'établir une petite colonie dans un lieu sans doute situé à l'entrée de la baie d'Hudson. Ce fut encore un échec.

Isaac Israel Hayes, voyageur américain (1832-1881). En 1860 et 1861, il explora la terre d'Ellesmere, au nord-ouest du Groenland.

Henry Hudson, navigateur anglais (mort en 1611). Il part en 1607 pour rechercher un passage vers l'Asie entre le Groenland et le Spitzberg, et attire l'attention sur le grand nombre de baleines qui fréquentent la mer arctique. En 1608, il atteint les parages de la Nouvelle-Zemble. En 1609, passé au service des Hollandais, il explore une partie des côtes de l'Amérique du Nord, en particulier la rivière à laquelle il a donné son nom et qu'il remonte peut-être jusqu'au site d'Albany. En 1610, enfin, il tente encore de trouver la voie de l'Orient, vers le nord-ouest cette fois: il entre dans le détroit d'Hudson, déjà connu d'ailleurs, et longe la rive orientale de la baie d'Hudson. Il hiverne près de l'extrémité méridionale de cette dernière, mais les souffrances interminables de son équipage provoquent une mutinerie: Hudson est abandonné dans un canot avec son fils. Le retour des mutins sera dirigé par Bylot.

Elisha Kent Kane, explorateur américain (1820-1857). Il parvint, sur son brick Advance, jusqu'à 78°41' de latitude, entre le Groenland et la terre d'Ellesmere (1853). Après l'hivernage, il fut retenu à son bord par la maladie, mais deux de ses compagnons dépassèrent 81° de latitude, au-delà du bassin de Kane: ils furent persuadés d'avoir vu la mythique "mer libre de glaces" que beaucoup espéraient trouver vers le pôle. En mai 1855, Kane dut abandonné son navire pour gagner les premiers villages esquimaux de la côte du Groenland.

Johan Peter Koch, officier de marine danois (1870-1928). Pour confirmer les droits du Danemark sur le Groenland, il alla à l'extrémité nord de l'île, au cap Bridgman (1907). AvecWegener, il effectua la traversée de la calotte glaciaire en 1912-1913.

Lauge Koch, géologue danois (né en 1892), neveu de Johan Peter Koch. Il explora les côtes nord et nord-ouest du Groenland (1916-1917 et 1920-1923).

Leiv Eriksson, navigateur norvégien, foils d'Erik le Rouge. Poussé par une tempête vers le sud-ouest du Groenland, il atteignit en l'an mille une terre inconnue où poussait la vigne vierge et qu'il baptisa Vinland. Ce pays, localisé de façon très incertaine, était peut-être Terre-Neuve, peut-être la Nouvelle-Ecosse ou une côte plus méridionale.

Francis Leopold Mac Clinton, explorateur britannique (1819-1909). A la recherche de Franklin, il explora en 1852 l'île Melville. Aux frais de lady Franklin, il repartit en 1857. Il trouva chez des Esquimaux des objets provenant de l'expédition perdue (avril 1859) et recueillit des récits de la catastrophe ainsi qu'un canot contenant deux squelettes, échoué sur la baie dite, plus tard, de l'Erebus.

Sir Robert Mac Lure, officier de marine écossais (1807-1873). Sous les ordres de Collinson, il commande l'Investigator, l'un des navires chargés de rechercher l'expédition de Franklin en partant du détroit de Béring (1850). Pris par les glaces dans le détroit du Prince-de-Galles (en bordure de la terre de Banks), il visite les terres avoisinantes. Au printemps de 1853, il est rejoint par les membres d'une autre expédition, venue de l'est, celle de Belcher. Tout le monde repart vers l'est: la passage du Nord-Ouest était enfin ouvert, mais en partie à pied.

Sir Albert Hastings Markham, explorateur anglais (1841-1918). En 1876, il parvint, en traîneau, jusqu'à 83°20' de latitude, au nord de la terre deGrant (extrémité de la terre d'Ellesmere).

Fridtjof Nansen, explorateur norvégien (1861-1930). Après des études de zoologie, il effectue, avec cinq compagnoons, la traversée de la calotte glaciaire du Groenland en 1888 et hiverne sur la côte, à Godthaab: il étudie les Esquimaux. Parti en 1893, il se fait volontairement prendre par les glaces dans la mer de Kara, par 77°44' de latitude. Le 18 avril 1895, il part en traîneau vers le nord et atteint la latitude 86°14', mais il lui faut revenir et entreprendre un dur hivernage dans l'archipel François-Josephn où il vivra de la chasse aux ours et sera recueilli, en juin 1896, par un explorateur anglais.

Umberto Nobile, aviateur italien (né en 1885). Spécialiste des dirigeables, il commande le Norge, construit par les Italiens et qui a été acheté par Amundsen pour survoler le pôle Nord. Le départ a lieu du Spitzberg le 11 mai 1926, à 8h55, au lemdemain du succès de Byrd. Le Pôle est atteint le 12 mai à 1h15, mais le givre rend le retour très dangeureux, et les éclats de grace projetés par les hélices crèvent plusieurs éléments du dirigeable.
On parvient à grand-peine à Teller, un hameau de l'Alaska, le 23 mai. En 1928, Nobile dirige un raid purement italien. L'engin, alourdi, heurte des glaces. La nacelle où se trouvent Nobile et dix autres passagers se détache (25 mai): ils seront sauvés. Mais, allégé, le dirigeable Italia reprend son vol et disparaît ) jamais avec six hommes. Parti en avion, au securs des Italiens, Amundsen trouvera la mort avec le Français Guilbaud. La responsabilité de Nobile a été engagée, et il devra quitter l'armée.

Adolf Erik Nordenskjöld, explorateur suédois (1832-1901). Né en Finlande, il se tourne d'abord vers la géologie et enseigne à Helsinki. Mais il est porté intellectuellement vers la Suède, et ses idées séparatistes l'obligent à quitter l'empire des tsars pour gagner Stockholm (1857): la Suède devient son pays d'adoption. A titre de géologue, il participe à des expéditions au Spitzberg (1858 et 1861), puis dirige lui-même une randonnée cartographique sur cet archipel en 1864. En 1868, il parvient, toujours depuis le Spitzberg, à 81°42' de latitude.
Après un voyage au Groenland (1870) et une pointe de 50 km sur l'inlandsis, qui constitue la première étude de la calotte glaciaire, il étudie encore le Spitzberg en 1872 et 1873. Puis il se lance dans la grande entreprise qui fera sa gloire: l'ouverture du passage du Nord-Est, le chenal vers l'Orient recherché depuis le XVIe siècle. Les préparatifs le conduisent en 1875 et 1876 jusqu'à l'embouchure de l'Ienisseï. Son caractère aimable et son éloquence charmeuse lui permettent de trouver aisément les subsides (en premier lieu, ceux du roi de Suède Oscar II) pour financer la suite de ses recherches. En 1878, il part de Göteborg sur la Vega, navire mixte de 300 tonneaux.
Le 19 août, le cap Tcheliouskine, l'extrémité septentrionale de l'Asie, est atteint. Mais le 27 septembre, le navire est bloqué par les glaces près du golfe Kolioutchine, à moins de 300 km du détroit de Béring. La coque de la Vega, durement malmenée par les glaces, tient bon cependant, et les Tchouktches du voisinage ont, pour leur hiver, un remarquable but de promenade. Le 18 juillet 1879, la navigation peut reprendre. le retour est triomphal, avec une décoration dans chaque port pour Nordenskjöld, ainsi que la dignité de baron lorsqu'il est de retour en Suède (avril 1880).

Otto Nordenskjöld, explorateur suédois (1869-1928), neveu du découvreur du passage du Nord-Est. Il explore la Patagonie et la Terre de Feu de 1895 à 1897; puis le Groenland (1900). Il dirige ensuite une expédition qui étudie les Shetland du Sud et les parages occidentaux de la terre de Graham (1902-1903), à partir de l'île Seymour; mais le navire ravitailleur est détruit par les glaces, et l'équipage doit hiverner sur l'île Paulet. Tout le monde sera sauvé en 1904 par un bateau argentin. Otto Nordenskjöld fera encore des voyages au Spitzberg, au Groenland et en Patagonie.

Ivan Dmitrievitch Papanine, explorateur soviétique (né en 1894). Ancien ouvrier à l'arsenal de Sébastopol, entré dans la marine de guerre soviétique, il fut chargé, à la lumière de la dérive du Fram, d'établir une station scientifique sur la banquise. Il dériva avec ses compagnons dans l'Arctique à partir de mai 1937. Tous furent sauvés de justesse au large des côtes du Groenland: leur morceau de banquise s'était disloqué beaucoup plus vite qu'il n'était prévu.

Julius von Payer, explorateur autrichien (1842-1915). Avec Weyprecht, il fut pris par les glaces de l'Arctique à bord du Tegetthoff (août 1872); les deux hommes découvrirent ensuite les terres les plus septentrionales de l'Eurasie, l'archipel François-Joseph (30 août 1873); Payer, en traîneau, atteignit la latitude de 82°. Abandonnant leur navire en mai 1874, les explorateurs gagnèrentla côte de la Nouvelle-Zemble avec leurs chaloupes, le plus souvent traînées sur la glace. Ils seront sauvés par un baleinier russe.
Robert Edwin Peary, explorateur américain (1856-1920). Cet officier de marine fit preuve d'une ténacité et d'un courage remarquables pour atteindre le pôle Nord et devenir ainsi le premier grand explorateur du XXe siècle, et l'avant-dernier si l'on considère qu'Amundsen clôt la liste avec sa victoire sur le pôle antarctique.

En 1892 puis en 1893, il revient avec sa femme au Groenland dans la région du détroit de Smith: il est bientôt père d'une petite fille, Ahnighito (le "Bébé des Neiges" en esquimau), ce qui, au-delà de 77° de latitude, constitue un beau record de maternité pour une femme européenne. Après de nouvelles et difficiles randonnées jusqu'au fjord Independence et un séjour de vingt-cinq mois dans l'Arctique, Peary revient aux Etats-Unis et fait une tournée de conférences en Angleterre.
En 1900, un raid en traîneau le conduit à 83°50' de latitude, et, à son retour, il démontre le caractère insulaire du Groenland en parvenant à l'extrémité nord de la grande île, cap qu'il baptise du nom du président du Club arctique, Morris-K. Jesup. En 1902, il dépasse la latitude 84°. Avec le Theodore-Roosevelt, il atteint en 1905 la terre de Grant. Le 21 avril 1906, Peary part du cap Hecla et bat l'ancien record de Nansen (et celui, tout récent, de l'Italien Cagni) en parvenant, avec des traîneaux, par 87°6' de latitude. Le 1er avril 1909, l'Américain accompagné par son domestique noir Henson et de quatre Esquimaux, atteindront la latitude 87°.

Victor (Paul Emile), ethnologue, explorateur français. Il effectue deux hivernages sur la côte orientale du Groenland de 1934 à 1937, interrompus par la traversée du désert de glace à pied et en traîneaux à chiens en 1936.
Pendant la deuxième partie de la guerre, il commande comme parachutiste une escadrille de recherche et de secours de l'U. S. Air Force en Alaska. En 1947, il crée les Expéditions polaires françaises (missions Paul-Emile Victor), organisme chargé de la recherche scientifique française dans les régions polaires. En 1973, les Expéditions polaires françaises, sous la direction de Paul-Emile Victor, ont mené à bien quarante expéditions, auxquelles ont participé environ deux mille scientifiques et techniciens qui ont parcouru trois cent cinquante mille kilomètres en véhicules chenillés, et pour lesquelles le support aérien (avions, hélicoptères) a dépassé quatre mille heures de vol.

Wegener (Alfred), géophysicien et météorologiste allemand (1880-1931). Auteur de la célèbre et féconde théorie de la dérive des continents, il participa, en tant que météorologue, à diverses expéditions au Groenland: celle de Mylius-Erichsen (1906), puis celle de Johan Peter Koch, avec lequel il traversa la calotte glaciaire (1913). Mais il trouva la mort sur cette dernière, au cours d'une expédition vers une station météorologique.

Weyprecht (Karl), navigateur autrichien (1838-1881). L'Autriche, alors puissance maritime, l'envoya en 1869 sur la côte orientale du Groenland. De 1872 à 1874, avec Payer, il étudie les régions arctiques et découvre l'archipel François-Jospeh. Le retour se fait par des chaloupes. Weyprecht sera ensuite à l'origine de la création des stations scientifiques de l'Arctique.

Wilkins (sir George Hubert), explorateur australien (1888-1958). Il fut le compagnon de Shackleton, puis se fit l'initiateur de l'utilisation de l'avion dans la découverte des régions arctiques. Après des essais en Alaska (1926-1927) et un raid en 1928 depuis le Spitzberg, il survola à la fin de cette année le littoral oriental de la terre de Graham et six îles furent découvertes dans la même journée: le temps de la découverte éclair était arrivé.

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