Explorateurs Japonais
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Suspicion non fondée
Selon un extrait d'une lettre qui a été adressée à la Société asiatique par Mr Paravey (publiée en 1829 dans la Quotidienne), et qui était relative aux rapports découverts par Mr de Siéboldt entre les Japonais et les Muyscas du plateau de Bogota (dans la partie nord de l'Amérique du Sud, vers Maracaibo et Rio de la Hacha), rapports contestés à tort par le savant orientaliste Mr Klaproth, et qui, déjà soupçonnés par Mr de Humbolt, viennent d'être entièrement confirmés par les recherches de Mr de Paravey.

Comprendre simplement  Up Page
Etranges coincidences
Mr de Humbolt, dit Mr de Paravey, avait déjà, avec sa sagacité ordinaire, observé que les peuples à demi-civilisés, trouvés en 1537, par le conquérant Quésada, sur le riche et haut plateau de Bogota, devaient avoir les rapports les plus intimes avec les peuples du Japon.
Comme ces derniers, ils étaient vêtus de toile de coton, arbustes qu'ils cultivaient; comme eux, ils étaient réunis en communes et récoltaient de riches moissons de céréales; comme eux, ils étaient soumis à deux souverains à la fois,  l'un pontife suprême et rappelant le "Daïri" du Japon, l'autre roi séculier analogue au "Djagoun", ou roi actuel du Japon; comme les Japonais encore, ces peuples de la Nouvelle-Grenade employaient dans leur calendrier hiéroglyphique, et d'une composition assez compliquée, des cycles, ou séries de jours et de nombres, combinés deux à deux, et notamment ils avaient la période de soixante ans, qui seule suffiraient pour dénoter une origine asiatique; enfin, dans la langue "chib-cha", parlée par ces peuples de Bogota, manquait le son de la lettre L, comme il manque aussi dans la langue du Japon.

Domaines de présence  Up Page
Concordances des nombres
Au Japon, comme à la Nouvelle-Grenade chez les Muyscas, le cinquième jour était exprimé par l'idée fort complexe, ou l'hiéroglyphe, de la conjonction du soleil et de la lune. Le quatrième jour offrait, des deux côtés, des idées de "portes", qui sont précisément la signification du "daleth" des Hébreux, sans cesse employé pour le nombre "quatre", dont il a même la même figure; le second jour offrait des idées d'enclos et d'entourage, comme les présente aussi le "beth" des Hébreux, et le symbole du deuxième caractère du cycle au Japon; enfin le nombre "un", à la Nouvelle-Grenade comme au Japon, offrait également des idées d' "eau" et de "tétard", de "grenouille", ou de "fils, enfant", qui, chez les anciens Egyptiens, nous dit Horapollon, se rendait également par une "grenouille naissante".

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Similitudes en jours et nombres
Mr de Paravey, dès 1826, compara les noms mêmes "Ata, Bosa, Mica ..., Hisca, Cuhuppa", des nombres "un, deux, trois, cinq" et "sept" du cycle des Muyscas, aux sons A, B, C, E, et Z ou G, qui répondent aux mêmes nombres 1, 2, 3, 5, 7, dans l'alphabet phénicien ou hébreux, et il trouvait en outre, comme on vient de l'exposer, les mêmes sens hiéroglyphiques pour plusieurs d'entre eux; mais il ne pensa point alors à comparer ces mêmes nombres des Muyscas aux noms du cycle des dix jours des Japonais; et c'estce que Mr Siéboldt, savant qui marche sur les traces de Mr de Humboldt, vient de faire au Japon même et à Nangasacky (Nagazaki ?), où il se trouve.
Mr de Siéboldt remarquant donc que les noms des jours japonais se terminaient, sauf le premier, tous en "ka", ainsi que cela a lieu pour "sept" des nombres muyscas sur "dix"; remarquant en outre que "fito", qui signifie "un" en japonais, est très voisin de "ata", nombre "un" en muyscas, que "foutsca" ou "boutsca", "deux" en japonais, est évidemment "bosca" ou "bousca", "deux" chez les Muyscas; que des deux côtés "mica" signifie également "trois", et que "itsca" et "hisca" pour "cinq" étaient encore avec évidence le même mot, tandis que "aca", "neuf" en muyscas, est la simple abréviation de "conoca", c'est-à-dire "neuf jours" en japonais; il en conclut, et avec lui tous les bons esprits l'auraient fait également, que ces deux peuples avaient une même origine.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Annales de Philosophie Chrétienne tome III Société d'auteurs 1 833 n°15 pages 179-185
Annales de Philosophie Chrétienne tome X Société d'auteurs 1 835 n°56 pages 81-109
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Ce que vous avez toujours voulu savoir
Le nom même de la langue des Muyscas, qui se nomme le "chibcha" ou la langue des hommes Chib ou Sib, "cha" en muyscas, signifiant hoome; ce qui est le "sa" des Japonais, signifiant également homme, que ce nom, disons-nous, est le même que celui de la langue japonaise, qui au Japon, encore actuellement, s'appelle aussi le "sewa" ou "siwa", d'où facilement a pu venir le nom "chib" de la langue chibcha.
 
Origine basque
Les Basques, dont les mots sont reconnus pour être arabes, hébreux ou phéniciens, Mr de Humboldt a paru lui-même soupçonner ces rapports, quand il met les noms "basques", en regard avec ceux des "muyscas", et observe que ces deux peuples procédaient également par "vingtaine" dans leur numérotation, disant pour quarante "deux vingt", pour soixante "trois vingt", comme nous-même, nous disons encore quatre-vingt ou "octante" ou huit fois dix.
Or, "vingt" s'exprime par "oguei" en basque, et en "muyscas" ce nombre ce dit "gué", qui signifie une maison, contenant sans doute vingt personnes communément.
Cette identité de son reste remarquable, mais elle n'est pas la seule; car "un", qui se dit "fito" en japonais, d'où on peut facilement tirer "fato" et "fata", et "bata", ce qui signifie "homme", être "humain", (comme le signifie aussi "tse", premier caractère cyclique en japonais et en chinois) se dit "ata" en muyscas, et "bat" en langue "basque": il y a donc encore ici analogie de son dans ce nombre, chez les trois peuples.
 
Il en est de même pour le nombre "bi" ou "deux" chez les Basques, "bis" des Latins, prononcé "bo, bus, bos", et donnant le "bosa" des Muyscas, nom du nombre deux, et le "fouta" des Japonais, nombre "deux" également; puisque l'on sait qu'au Japon et partout, le B se change en F, le T en Ts, de sorte que "fouta" a pu devenir "foutsa, boutta, boso". "Ni", d'ailleurs, exprime aussi "deux" en japonais, et ce "ni" est évidemment le "bi" des Basques et notre "bis", le N et le B se permutant.
 
Des Arabes chez les Chinois, puis chez les Basques & les Muyscas
Mr de Paravey (dit également Mr Humboldt) remarque que l'art de travailler le fer et les métaux est aussi célèbre chez les Basques que chez les Japonais; et cite, dans les îles "Lieou-kieou", au sud-ouest du Japon, des peuples aux traits "arabes", au turban, aux habits rayés comme les Arabes, comme eux portant la barbe, et qui n'ont pu y venir de la Chine, où ce costume n'existe pas, non plus que la barbe.
Et ici, il rapporte qu'il a connu à Londres des anglais instruits, qui, ayant été du Canton dans le "Fo-kien", sur la côté sud-est de la Chine, y ont vu le peuple nommé "Tchin-Tcheou", peuple navigateur et intrépide, formant sur cette côte sud-est une population en regard du Japon, très nombreuse, et de plus de 20 millions d'habitants, et qui diffère en tout des Chinois, soit par son dialecte, que l'on nomme la langue "tchin-tcheou" ou "chin-cheou", soit par ses traits "aquilins", soit par son intrépidité, analogue à celle des "Japonais" et des "Basques".
Enfin, il renvoie à la relation du "voyage de deux Arabes à la Chine", relation dont le manuscrit existe à Paris, traduite et publiée par le docteur "Renaudot", et qui nous peint les Chinois à l'époque de l'an 851 de notre ère, comme étant encore à demi-barbares, et "mangeant de la chair humaine", mais qui dès alors étaient visités par des nuées de marchands arabes, juifs et sabéens, venant exploiter les riches produits du sol fertile du prétendu empire céleste; et il peint ces Arabes comme étant en si grand nombre, que dans les ports de Chine se trouvait, en tout temps, un cadi de leur nation, chargé de leur rendre la justice.
Mr de Paravey montre que ces colonies arabes vinrent d'Arabie et de la mer Rouge, dès le temps de Salomon, et avec les flottes d'Ophir, sous le nom de peuple de Ou.
 
Dans l'antique Egypte, le nom de "Pharao, pharaon" était à la fois et celui du "roi" et celui du "crocodile", tyran des eaux, et ce même nom se retrouve au Japon avec ces deux acceptions; car on sait que le dragon, ou crocodile à quatre griffes, est l'emblême du monarque du Japon, et le nom de ce dragon ou crocodile royal est en japonais "Firio", simple modification du nom égyptien et arabe "Pharao".