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Culture Masma (Lima, Pérou)

Sculpteurs préhistoriques il y a 25 000 ans

"Je suis persuadé que le monde savant se verra bientôt obligé d'admettre que sur toute la surface de la terre, des préhistoriques, postérieurs aux peintures des cavernes, ont sculpté la roche naturelle pour exprimer leurs plus hautes conceptions."
L'ethnologue Daniel Ruzo (1900-1993).

"J'ai largement exposé : le grand nombre de sculptures anthropomorphes (humaines) & zoomorphes (animales) exécutées sur des espaces restreints; la répétition de même motifs; la réunion de plusieurs figures sur un même roc; l'endroit précis où il faut se placer pour que le point de vue permette d'apprécier les ouvrages dans leurs formes parfaites; le fait que cet emplacement est signalé sur le terrain par un ouvrage exécuté avec la même technique unique & la même facture, ce qui, de toute évidence, implique un sculpteur unique pour les deux parties d'un même ouvrage; la manière dont ce sculpteur a su profiter des jeux de lumières et d'ombres suivant les heures du jour et les saisons pour mettre en évidence les images taillées; les alignements exacts de points essentiels appartenant au moins à trois monuments différents; l'art indiscutable et le style original des sculptures."
L'ethnologue Daniel Ruzo (1900-1993).

"Ces constatations m'ont amené à ne pas attribuer à l'action de la nature ces innombrables vestiges, mais à les tenir pour une preuve indiscutable de l'existence d'une très ancienne culture que j'appele : la culture Masma."
L'ethnologue Daniel Ruzo (1900-1993) Pérou

Visible qu'au solstice d'été

Les travaux de Daniel Ruzo nous révèlent des gravures particulières. A 4 000 mètres d'altitude, sur le plateau de Marcahuasi, au Pérou, on trouve gravé dans le roc un grand nombre d'images qui ne sont visibles normalement qu'au solstice d'été, mais que la photographie infra-rouge révèle à n'importe quelle époque. Le degré d'oxydation de la roche où sont gravées ces images montre qu'elles ont été faites il y a 25 000 ans.

Vision anthropomorphique

L'explorateur et philosophe péruvien Daniel Ruzo a "étudié", en 1952, le plateau désertique de Marcahuasi situé à 3 800 mètres dans la Cordillère des Andes. Ruzo y découvre, nous apprennent Louis Pauwels et Jacques Bergier (auteurs du Matin des Magiciens, page 239), des animaux et des visages humains taillés dans le roc, et visibles seulement au solstice d'été, par le jeu des lumières et des ombres. Il y retrouve des statues d'animaux de l'ère secondaire comme le stégosaure; de lions, de tortues, de chameaux, inconnus en Amérique du Sud. Une colline taillée représente une tête de vieillard. Le négatif de la photographie révèle un jeune homme radiant.

Les seuls éléments de preuve en image se trouveraient, dans le numéro 51 de la revue de la Société d'Ethnologie de Paris de 1956 en pages 45 à 53, et dans le numéro 53 de la Revue de la Société d'Ethnologie de Paris de 1959 en pages 75 à 87.

L'auteur Guy Rachet de "Rêveries, hypothèses et impostures", n'a trouvé aucunes gravures, et suggère que ces scultpures sont en réalité des formations rocheuses naturelles que l'imagination de Ruzo a affublées de noms comme on le voit dans les grottes où chaque formation de stalactites est comparée à une chose connue: chaire, tête, etc. En outre, il n'y a qu'un stégosaure qui ressemblait plutôt à une grosse tortue, et point d'autres monstres du Secondaire.