Quatrième année polaire (2006-2007)
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Carte haute résolution
Une equipe de chercheurs de la Nasa et de scientifiques américains et britanniques a dévoilé mardi 27 novembre une carte de tout le continent Antarctique qui devrait ouvrir de nouveaux horizons de recherche scientifique dans cette région. Cette carte est en réalité une mosaïque composée de 1100 cliches capturés par le satellite Landsat 7 et sa résolution est 10 fois plus précise que les précédentes images. C'est pourquoi elle devrait ouvrir la voie à de nouvelles recherches et expéditions scientifiques concernant notamment l'étude géologique de régions difficiles d'accès ou encore l'élévation du continent. De plus, le portail web donnant accès aux données permet désormais au grand public d'explorer l'Antarctique.
Les techniques d'instrumentation et d'interprétation d'images ont été sans cesse améliorées depuis le premier satellite Landsat lancé par la Nasa en 1972, ce qui a permis à Robert Bindshadler du Goddard Space Flight Center et  son équipe de concevoir cette carte révolutionnaire qui représente l'une des contributions les plus importantes aux travaux de l'Année Polaire Internationale.

Comprendre simplement  Up Page
Pôle Nord en dirigeable
Un IL-76 affrété par la société "Volga-Dniepr" a amené à Marseille un ballon dirigeable destiné à une expédition arctique. Le seul avion civil au monde ayant une capacité de 30 a 50 tonnes, l'IL-76 est capable de transporter du fret encombrant et d'atterrir sur n'importe quel aérodrome, ou peu s'en faut. Le dirigeable AU-30 est le plus grand aérostat produit en Russie.
A Marseille, il sera assemblé, doté d'équipements et gonflé à l'hélium. En mars 2008, le ballon quitta l'ile de Spitzberg pour gagner la station arctique russe "Bornéo". Puis, il metta le cap sur le pôle Nord, le survola et se dirigea vers le pôle magnetique de la Terre. Il atteignit la mer de Beaufort, baignant les rives nord-ouest du Canada, et acheva son périple en Alaska.
L'équipage international de l'AU-30 était dirigé par l'explorateur francais Jean-Louis Etienne. L'expédition avait pour mission de mesurer l'épaisseur des glaces sous toutes les latitudes boréales afin de permettre aux chercheurs d'établir le mécanisme exact des influences exercées par le réchauffement planétaire sur les écosystémes arctiques.
Le dirigeable AU-30 est conçu pour les vols prolongés, y compris à une faible altitude et é une vitesse peu élevée. La durée maximale du vol à la vitesse de croisière de 70 km/h est de 24 heures. L'AU-30 est capable de décoller et d'atterrir à la verticale, à la manière d'un hélicoptère, sans consommer de gaz de sustentation. Afin de pouvoir remplir sa mission dans la zone polaire, le ballon était doté d'un équipement spécial de recherche.

Domaines de présence  Up Page
Recherche d'antimatière au pôle Sud
Le groupe international BESS-Polar a lâché le 23 décembre 2007 un ballon pressurisé qui embarquait un spectromètre supraconducteur depuis la station américaine de McMurdo au Pôle Sud. Le ballon est parvenu à son altitude de croisière entre 35 et 37 km et a pu poursuivre un vol stable. Après la mise au point des instruments, les observations scientifiques ont pu commencer le 24 décembre et se sont poursuivies durant vingt jours.
Ces expériences entrent dans le cadre d'un programme de collaboration entre l'ISAS (Institute of Space and Astronautical Science) et la NASA et bénéficient du soutien de plusieurs universités des deux pays (Universités de Tokyo et de Kobe, universités du Maryland et de Denver).
Une première expérience BESS-Polar, menée en 2004, avait dure 8 jours et s'était consacrée à l'observation des antiprotons et à la recherche d'antimatière. Dans cette lignée, la dernière expérience avait pour objet d'observer précisement la vitesse du flux d'antiprotons des rayons cosmiques au minimum de l'activité solaire. Les résultats seront comparés avec ceux de la première expérience et avec les observations BESS (mesure de la quantité d'antiprotons au-dessus de l'atmosphère terrestre) réalisées jusqu'à présent et permettront peut-être aux scientifiques de vérifier expérimentalement l'existence d'antiprotons d'origine cosmique.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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