Interview de Searl John |
By John Thomas Jr (Revue Nexus, 1993) Accueil Arborescence Page précédente |
![]() |
GENERATEUR A EFFET SEARL [ou GES]
John Thomas Jr: "Qu’est ce qui fait voler le GES ?" John Searl: "La chute de la température est la clé. L’engin devient un supraconducteur. C’est cet élément qui crée une structure atomique à l’intérieur de la matrice, une structure qui s’organise de telle manière que les électrons sont forcés de se déplacer. Plus ils vont lentement, à l’intérieur de la matrice principale, plus l’énergie est conduite. Mais la puissance des noyaux séparés pousse cette énergie à accélérer vers le champ magnétique." "Il existe un champ magnétique extérieur. Si vous avez un véhicule spatial, ou un gros avion, alors le champ gravitationnel de la Terre produira la même sorte d’énergie que le véhicule parce que cela fonctionne comme le GES. Vous utilisez l’énergie gravitationnelle de la Terre pour maintenir la puissance du GES. Tout est lié. Par conséquent, le véhicule est très simple à manoeuvrer dans l’espace car vous heurtez les champs magnétiques des différentes planètes, ce qui procure une énergie consécutive au véhicule. Le générateur est en soi un récepteur. Quand vous quittez la Terre, elle est votre source première et votre destination est la source secondaire ; à la fin, elle devient la source première et la Terre la secondaire." "La surface du véhicule fonctionne comme des antennes géantes. Le champ magnétique autour du véhicule fait que sa surface réagit comme deux antennes réceptrices et comme une lentille magnétique focalisée sur les planètes. Il y a donc toujours quelque chose devant et derrière vers quoi se focaliser pour se positionner comme on le veut. Il s’agit d’une énorme lentille électrique." "Il existe un vide autour du véhicule au sol. Le champ électromagnétique de la Terre repousse le véhicule. Pour empêcher le véhicule de décoller, il faut appliquer une pression contraire et égale pour équilibrer les forces. Les planètes sont une force exercée sur vous. Vous devez percevoir l’engin et tout ce qui est dedans comme un monde à part. La Terre étant bien plus forte, il y a donc action sur ce monde. Mais cette action est contraire, elle a un effet répulsif. L’engin, ce monde à part, est en soi comme une planète ayant une identité, une puissance, tout comme la Terre. Ces deux puissances étant de même nature, elles se repoussent l’une l’autre." ACCELERATION NON RESSENTIE John Thomas Jr: "Quand on est dans le véhicule, ressent-on l’accélération ?" John Searl: "Non, on ne ressent rien du tout. On est sur le point zéro pour tout, on dépend donc des instruments pour savoir ce qui se passe à l’extérieur. Il n’y a jamais eu de vols humains car les véhicules ne sont pas pressurisés et le GES crée du vide. Tous les modèles furent contrôlés à distance. Une photo d’un engin a été prise à partir d’un autre engin. Toutes les photos ont été détruites. Pour la première fois, nous pouvions montrer que l’engin en vol était terriblement lumineux au sommet et sombre en dessous, ce qui montrait que l’énergie vers le haut était utilisée par l’engin. L’engin le plus grand faisait 12 mètres de diamètre. Celui que nous voulons faire maintenant fera 129 mètres ; celui-ci sera habité." VITESSE DE VOL John Thomas Jr: "A quelle vitesse volent ces engins ?" John Searl: "Ils frôleront la vitesse de la lumière. Dans l’atmosphère, on doit voler plus lentement; il faut voler au-dessus de 9 000 mètres à cause de la densité de l’air. On a calculé que la durée du vol New York – Londres sera de vingt minutes, de Londres à l’Allemagne, cinq minutes, et jusqu’à l’Australie ou le Japon, cela prendra trente minutes." TAILLE DES DISQUES John Thomas Jr: "De quelle taille étaient-ils ?" John Searl: "Le plus gros faisait 12 mètres. Deux autres mesuraient 11,5 m ; mais celui dont les médias ont pu voir la construction, DEMO 1, mesurait 6,4 m de diamètre." ETAT DE DEPRESSURISATION John Thomas Jr: "Que se passe-t-il si on l’approche d’une voiture ou de quoi que ce soit d’autre ?" John Searl: "Si vous l’approchiez d’une voiture, vide naturellement car les gens n’auraient ni oxygène, ni pression atmosphérique, vous pourriez la soulever." John Thomas Jr: "Je vois. Le champ s’étendrait autour de la voiture…" John Searl: "Oui, cela l’entourerait et vous pourriez la soulever. La voiture n’aurait plus aucun poids." ENERGIE CINETIQUE PONDERALE PRIORITAIRE John Thomas Jr: "D’accord. Je pensais que le champ repoussait tout ce qui se trouve à l’extérieur." John Searl: "Non. Seulement si quelque chose se trouve juste en face de lui. Si l’on passe par-dessus, alors cela ne se produit pas ; la masse solide l’empêche d’exercer une force répulsive. Une fois dans la zone de vide, on peut être aspiré. Mais si quelque chose, comme un missile, venait vers vous, il serait dévié et repoussé. Il serait progressivement dévié, une fois dans l’axe des bords de l’engin, d’environ quarante-cinq degrés. Ça change de direction et suit un axe totalement différent. Il faut garder à l’esprit que si vous naviguez dans l’espace avec un vaisseau, l’engin doit analyser tous les objets ayant une énergie cinétique pour déterminer si celle-ci est supérieure à la sienne. Si tel est le cas, le vaisseau s’écarte. Si son énergie est supérieure à celle d’un rocher, alors le rocher s’écartera, déviera." CHOC IMPOSSIBLE John Thomas Jr: "Donc, il n’y a pas de choc ! C’est génial !" John Searl: "Exact ! Nous avons précipité des engins vers ma maison pour montrer qu’ils ne pouvaient pas la heurter. Dès qu’ils s’en rapprochaient, le champ magnétique les repoussait." ENGINS TELECOMMANDES John Thomas Jr: "Il n’y a jamais eu de vols habités ?" John Searl: "Non, à cause du vide créé par la machine, il aurait fallu fabriquer des systèmes permettant d’y vivre, et cela coûtait trop cher. On a perdu six engins avant que le système radio-télécommandé P-11 soit installé pour les vols." UFO EN ORBITE TERRESTRE John Thomas Jr: "Vous aviez deux engins, les 21 et 22. Ont-ils été en orbite tous les deux pendant deux ans ?" John Searl: "Oh oui ! La plupart de ces engins ont vraiment été là-haut dix ans avant qu’on s’en débarrasse." John Thomas Jr: "Il en resté dans l’espace pendant dix ans ?" John Searl: "Oui. La plupart des engins ont eu dix bonnes années de vol. Une fois qu’ils nous avaient fourni les données voulues, il ne nous restait plus qu’à les faire exposer. Et nous ne pouvions pas le faire tant que nous n’avions pas suffisamment d’informations pour les rendre habitables. Vous savez, les gens des médias sont... je dirais ignorants quant à la technologie. S’ils voient quelque chose qui fonctionne bien, ils ne comprennent pas pourquoi on ne peut le rendre habitable. Et ils vous font une mauvaise publicité, ce qui amène le gouvernement à vous estampiller." John Thomas Jr: "Ça, c’était les 21 et 22, mais les autres sont tous restés là-haut pendant longtemps ?" John Searl: "Oui, les quarante autres. Seuls deux posèrent des problèmes et produisirent de la strychnine. Mais, ce qui s’est passé avec les autres a été montré, on a pris beaucoup de photos. On prenait des photos partout et sans arrêt. On ramenait l’engin, on faisait développer la pellicule et nous avons obtenu des films." John Thomas Jr: "Vous êtes allé juste en orbite..." John Searl: "Oui, nous avons pris des photos à partir de la zone orbitale. J’en sais plus sur l’Australie qu’aucun livre pourrait m’apprendre ! Quand j’ai écrit à l’un de mes copains australiens qui croyait en savoir beaucoup et que je lui ai décrit certaines choses, il a plutôt été surpris..." INFORMATIONS MEDIATISES John Thomas Jr: "Est-ce que vos travaux ont eu beaucoup de publicité ?" John Searl: "On sait que la BBC a beaucoup de films parce qu’ils venaient tous les mois pour suivre le déroulement des travaux. Maintenant, connaissez-vous quelqu’un d’autre que moi à qui une émission régulière a été consacrée sur n’importe quelle chaîne du Royaume-Uni ? Tous les premiers lundi du mois BBC 1 continuait notre feuilleton. Ils montraient juste quelques images des émissions précédentes et reprenaient là où ils avaient laissé les travaux pour montrer l’évolution en un mois." "La semaine d’après, c’est ITV, une chaîne indépendante... Cela a duré un an. Il existe des films où l’on voit un engin voler, passer au-dessus d’une haie d’arbres et continuer son vol sur la musique de 2001, Odyssée de l’espace. On s’est servi de moi contre les Américains dont les échecs fracassants prêtaient à rire : pendant qu’ils essuyaient des échecs, nous, nous étions dans la course avec une technologie totalement nouvelle. Quand les Américains sont allés sur la Lune, nous étions à trois mois du premier vol habité." "On a montré clairement qu’on pouvait faire des générateurs de courant continu. Ce serait idéal pour la propulsion des trains. Si on appliquait cela à la construction des routes, on pourrait avoir des voitures circulant grâce à ce système. Mais si l’on veut conserver les routes actuelles, on pourrait transformer les roues en GES." FABRIQUER SA PROPRE ELECTRICITE John Thomas Jr: "De quoi vous ont-ils accusé (compagnie d'électricité) ?" John Searl: "J’avais fabriqué et installé un GES pour me fournir de l’électricité. Ils m’ont accusé d’avoir volé de l’électricité. Ils appellent ça du vol parce vous n’utilisez pas l’électricité qu’ils vous fournissent. Comme vous avez l’électricité, ils supposent que c’est la leur. J’imagine qu’aujourd’hui, si vous installez un générateur de n’importe quel type, on peut leur demander d’enlever leur branchement. Mais à l’époque dont je parle, ce n’était pas possible. Vous étiez obligé d’utiliser leur électricité s’il y avait un branchement au réseau, vous ne pouviez utiliser la vôtre, c’était interdit." John Thomas Jr: "Sur ce GES que vous utilisiez à la maison, qu’elle était la puissance sortante ?" John Searl: "Oh, c’était un très vieux modèle, je l’avais fait en 1952." John Thomas Jr: "Aviez-vous conçu les anneaux de manière à en tirer une puissance précise ?" John Searl: "Oui, 240 Volts, 11 kWatt" John Thomas Jr: "Vous n’aviez donc pas besoin de transformer quoi que ce soit." John Searl: "Non, je l’avais conçu comme un élément de la structure du mur, reliée au boîtier des fusibles; ensuite, c’était comme une installation normale." John Thomas Jr: "Le voltage était constant même lorsque la charge variait ?" John Searl: "Oui, oui, aucune différence. Parce que vous savez, dès qu’il y a un courant plus fort, les patins ralentissent, la machine refroidit et la puissance reste bonne." John Thomas Jr: "On pourrait penser que cela augmente le voltage." John Searl: "Non. En fait, les anneaux agissent comme une résistance. Souvenez-vous: dès que les anneaux refroidissent, il y a moins de résistance et donc plus de courant." John Thomas Jr: "On tire donc plus de courant sans hausse du voltage ?" John Searl: "Oui, parce qu’on atteint un état supraconducteur. Plus on tire du courant, plus on se rapproche de cet état. Mais quand on y est, on commence à avoir des problèmes ! Le GES décolle, alors on sait qu’on a atteint cet état. Mais à l’époque, on ne savait pas ce qui se passait. Ça décollait ! On sait maintenant que cet état supraconducteur a pour effet de repousser du champ magnétique, cela s’éloigne de vous. La Terre étant le champ magnétique, l’objet s’en éloigne." DESTRUCTION DES PREUVES Dans la maison de John, il y avait plein de livres d’or remplis par des gens qui avaient témoigné de son travail. Tout le monde voulait signer et écrire quelques réflexions. On a demandé à Gunner Sandberg d’aller dans la maison de John pendant qu’il était en prison pour prendre les livres. Il s’y est rendu, mais il n’a pas pris les livres disant qu’il irait les récupérer plus tard. Dans l’intervalle, les autorités brûlèrent tous les documents qu’il y avait dans la maison. Des témoins ont rapporté que le feu avait duré quatre jours. Avec l’accord de la femme de John, ses équipements furent soit brûlés soit bradés. John Thomas Jr: "Tout a donc été détruit ?" John Searl: "Oui, le feu a duré quatre jours en continu, c’est ce que les pompiers m’ont raconté. Ça m’a aussi été raconté par un Américain qui s’était rendu sur place. Il m’a écrit: "Je suis allé chez vous et tout était en flammes. Ils brûlent tout votre matériel !". Je lui ai répondu qu’il s’était trompé de maison. Un autre copain, Yvor James Powell, m’a écrit: "Je suis allé chez toi et ils brûlent tout ! Tes rapports, tes films, tout..., tes photos, tout est en feu !". Je lui ai aussi répondu qu’il avait dû se tromper de maison et qu’il faisait erreur. En fait, ils avaient raison, je l’ai compris grâce aux pompiers qui restèrent près du feu pendant quatre jours." John Thomas Jr: "Avez-vous alors livré vos informations au public ?" John Searl: "Oui, j’ai fait pas mal de conférences en Europe. On a aussi beaucoup parlé de moi dans le magazine allemand Espace et Temps. C’est du bon boulot. Beaucoup de pages, numéros après numéros. Récemment, j’ai eu aussi des articles dans le magazine Explore !..." |