Lac antique suisse: localisation étymologique
Accueil Arborescence Page précédente
EQUIVALENCE CELTIQUE DES MOTS étroit/resserré OU ENCORE allongé
Gilbert Paillex (observateur suisse) fait la fantastique découverte d'un lac préhistorique, aujourd'hui disparu, localisé dans le canton du Valais, en Suisse. Situé entre la source du Rhône et le lac Léman, ce lac antique occupait une bande lacustre assez étroite, sur le lit même du Rhône.

Sa superficie recouvrait le segment Martigny-Sion-Sierre, auquel s'ajoute un "bras lacustre" perpendiculaire, allant jusqu'à Saint-Maurice.
Ce lac antique s'étendait rigoureusement entre les latitudes 46,10° Sud et 46,24° Sud, et les longitudes 7,08° Est et 7,59° Est.

L'hypothèse première de Gilbert Paillex, est de rechercher en celte un ou plusieurs mots auxquels les Anciens auraient donnés à ce lac antique. Son idée première c'est d'orienter ses recherches autour de la forme du lac, à savoir une forme "étroite" ou "allongé".

Du gaélique écossais (option A)
En partant de l'hypothèse que la langue qui s'approche davantage du peuple Celte, soit le gaélique écossais (ou l'Irlandais gaélique), voici les premières conclusions.

Le mot "étroit" peut être "coal" (qui signifie : détroit, étroit, étroite, grand, mince, svelte).
Le même mot "étroit" peut également désigner "cumhang" (qui a le sens de : étriqué, étroit, étroite, têtu).
Pour le mot "élevé" (ou "haut") on trouve le mot "àrd" (qui correspond à : élevé, haut, haute). Ses mots dérivés sont : àird, àrda.
Toujours avec le mot "haut", sa traduction pourrait être "mullach" (qui désigne : cime, clef, couvercle, crête, dessus, faîte, fond, haut, plafond, sommet, toit, toiture). Les mots qui en découlent : mullaich, mullaichean.
Au mot "allongé", nous obtenons "sìn" (qui veut dire : allonger, déployer, étendre, étirer). Les mots dérivés (des verbes ici) sont : shìn, sìnidh, sìneadh, sìnte.

Légende du roi Arthur (option B)
Les mots, sortis de leur contexte, relèvent (et révèlent) parfois beaucoup moins d'opportunité. Sans trop se tromper, à l'évocation des mots "étroit, resserré" ou encore "allongé", on ne peux s'empêcher de penser aux cromlechs, aux dolmens et autres vestiges du temps du roi Arthur.

Ces similitudes hypothétiques conduisent à penser que des recherches plus approfondies doivent être effectuées, notamment suivant plusieurs direction possibles :
_la période à laquelle ces mots renvoient (dictionnaire d'antan),
_les explorateurs qui ont pu croiser la route des Celtes, et qui en retour ont écrit des ouvrages sur eux;
_des noms de villages à consonance celtique pourraient avoir des vestiges identiques.

Foisonnement des peuples (option C)
En recherchant l'origine et le "croisement" des Celtes avec d'autres populations, il doit être possible d'établir des corrélations (même si ces mots sont totalement différents) avec les peuples voisins. Par mimétisme, l'être humain s'évertue à imiter les autres et à reproduire chez lui, ce qu'il constate de bien chez les autres.

Il y a chez les Gaulois, les Celtes, les Gaéliques, les Ecossais, les Irlandais et bien d'autres, beaucoup de ressemblance. Au lieu de se focaliser sur les mots d'un peuple, il faudrait davantage se poser la question : "Qu'est-ce qui se rapproche le plus d'un objet celtique X (on peut l'extrapoler à une tradition Y, à une coutume Z) qu'un autre objet Xbis (Ybis ou Zbis) chez le peuple Gaulois, ou Irlandais, ou Ecossais."